Il serait injuste de considérer l’Egypte comme un simple médiateur dans la question palestinienne.

Le parlement libyen basé à l’est a voté, le 16 mai, la suspension du premier ministre Fathi Bashagha et son remplacement par son ministre des Finances, Oussama Hamad, invoquant son échec à tenir sa promesse d’entrer dans la capitale Tripoli (ouest), siège du gouvernement adverse dit d’unité nationale de Abdul Hamid Dbeibeh.

Bien que deux semaines se soient écoulées depuis les déclarations choquantes de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, à l’occasion des 75 années de ce qu’elle a appelé « l’indépendance d’Israël », les réactions coléreuses se poursuivent, critiquant ses propos qui dénotent des erreurs historiques et un parti pris évident en faveur de la position israélienne qui nie les droits du peuple palestinien stipulés par les résolutions onusiennes, le droit et les conventions internationaux.

La Turquie et la Syrie ont franchi une étape importante vers la normalisation de leurs relations, grâce à la médiation de la Russie et de l’Iran.

Au moment où le conflit fait rage en ukraine, l’ordre mondial se trouve au seuil d’une nouvelle configuration bipolaire.

Israël a dernièrement vendu à l’Ethiopie des munitions militaires qui renfermeraient des radars sophistiqués pour brouiller le fonctionnement des avions de combat de façon à les désorienter et les empêcher de déterminer leurs cibles.

Ce 14 mai marque le 75e anniversaire de la Nakba, ou « catastrophe » en arabe, date de la fondation de l’Etat d’Israël en 1948, de l’expulsion traumatisante de plus de 750 000 Palestiniens de leurs terres et de la démolition de près de 500 de leurs villages.

En ces jours de printemps, il y a 20 ans, les Etats-Unis ont lancé une invasion féroce contre l’Iraq. Ils ont prétendu que l’Iraq possédait des armes de destruction massive qui menaçaient la paix et la sécurité internationales.

Des dangers et des défis sont ressentis dans le monde entier à cause de l’implication des Etats-Unis dans des combats prolongés, en plus du grand nombre de bases et d’arsenaux américains répandus de part et d’autre dans le monde.

Le prochain sommet arabe, prévu le 19 mai en Arabie saoudite, serait dominé par la question de la réintégration de la Syrie dans la Ligue arabe.