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 Semaine du 7 au 13 juillet 2010, numéro 826

 

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Palestine. Un de nos lecteurs dénonce une fois de plus les pratiques colonialistes de l’Etat hébreu sur les territoires palestiniens et l’immobilisme des Arabes.

A quand un semblant de dignité ?

Tout d’abord, permettez-moi de vous féliciter pour le travail énorme que vous fournissez à travers le choix de vos articles et photos. Je voudrais aussi m’exprimer sur un sujet qui me préoccupe beaucoup, celui de la question palestinienne. La situation est plus qu’inquiétante et nous tous devons faire quelque chose. Comme beaucoup de jeunes Arabes de mon âge, je suis particulièrement attristé de ce qui se passe sur le territoire palestinien. Je suis aussi atterré de constater les bras croisés partout, c’est-à-dire que je ne sens pas l’espoir que les choses changeront, puisque nous témoignons depuis longtemps du même état désastreux de la vie des Palestiniens.

Pourquoi les Arabes ne se mobilisent pas ensemble pour au moins essayer de mettre fin aux pratiques colonialistes des Israéliens contre nos frères Palestiniens ? Tous les jours, des enfants, des femmes et des hommes sont tués par des balles israéliennes. C’est une nation qui se détruit, un pays qui sera démoli si la situation n’évolue pas dans le bon sens. Les Arabes doivent prendre des initiatives urgentes pour que les Palestiniens retrouvent au moins un semblant de dignité. Il est ridicule de rester passif en attendant que les autres rendent à nos frères palestiniens leur droit à une vie juste. Nous devons tous, les Arabes, nous réunir pour aider les Palestiniens et c’est aussi le rôle de la Ligue arabe.

Ce que je demande est que les lois primitives des droits de l’homme soient appliquées, que les ONG et les associations arabes et internationales se groupent pour sauver ce peuple qui, même vivant dans des conditions terribles, croit encore en son droit à la vie.

Youssef Ghanem,
Le Caire.

Petit changement pour grande différence

Il y a quelques jours, j’ai trouvé un groupe sur le célèbre site social Facebook nommé Minimum change … Think differently (changement minime, penser différemment). Celui-ci incite les jeunes à penser autrement et orienter leurs dépenses vers la charité.

Chahir Chaker, créateur du groupe, a écrit : « La vie nocturne du Caire est de plus en plus excitante, et la somme que l’on dépense est en train de croître, ce qui convient à certains. Mais pensons autrementAujourd’hui, j’ai lu qu’un homme s’est suicidé parce qu’il n’avait pas la somme de 300 L.E. pour sauver son fils malade. Et chaque jour on entend que plusieurs perdent leur vie pour des sommes minimes, telle une vingtaine de livres (le prix d’un capuccino dans un café). Savez-vous qu’un anniversaire dans un café-restaurant groupant 40 personnes coûte 4 000 livres égyptiennes ? Savez-vous aussi que le coût de la construction d’une source d’eau potable dans une maison qui abrite 8 personnes en Haute-Egypte est entre 500 et 1 000 livres ? Ce qui veut dire que si vous choisissez de ne pas célébrer votre anniversaire comme vous le faites toujours, vous pouvez aider 64 personnes à avoir un accès à l’eau potable ». Les participants au groupe donnent des idées aux jeunes pour les aider à appliquer cette idée et citent le nom de quelques ONG on peut donner, telles que Ressala et Alachanek ya baladi. J’invite donc les jeunes à rejoindre ce groupe et d’être, eux aussi, positifs.

Adel Hussein,
Le Caire.

Mystère total

Parmi les événements que le pays a connus la semaine dernière, une nouvelle est timidement apparue dans quelques journaux, annonçant une fuite de pétrole des plate-formes pétrolières au large de la station balnéaire d’Hurghada, sur la mer Rouge. Il a été déclaré que Ahmad Nazif, premier ministre égyptien, Sameh Fahmi, ministre du Pétrole, et Magued Georges, ministre de l’Environnement, suivaient la situation. Point final.

La philosophie du calme adoptée par le gouvernement pour cette affaire n’est pas proportionnelle au danger qui menace cette région. Car ici, il s’agit de la mer Rouge, une région riche en biodiversité. Cette fuite de pétrole a mené à ce que des nappes d’hydrocarbures menacent la biodiversité sous-marine aux abords des stations touristiques et qu’environ 160 kilomètres de la surface de la mer, dont la richesse sous-marine attire de nombreux touristes, soient pollués. L’attitude des habitants de la région de la mer Rouge est aussi étonnante. Ceux-ci sont aussi calmes que le gouvernement et personne n’a pensé à agir ou même proposer son aide pour le nettoyage.

Une amie m’a raconté ce qu’elle a vu. Dans un pays européen, quand l’on rencontre un tel problème, les citoyens de la région et des alentours deviennent volontaires pour nettoyer. En Egypte, personne n’est en fait concerné par les problèmes écologiques. Le nuage noir au-dessus du Caire à chaque automne et les ordures ménagères partout dans les rues en témoignent. Quand deviendrons-nous soucieux de l’environnement dans notre pays ? Le mystère est total.

Samy Eldaya,
Le Caire.

L’ombre d’un président

A l’occasion de leur septième rencontre, Barack Obama, le président américain, et Dmitri Medvedev, le président russe, sont allés ensemble dîner dans un restaurant américain de hamburger.

En Amérique, il est normal de voir le président fréquemment. On peut le rencontrer en sortant d’un magasin accompagné de ses deux filles et sa femme, il est peut-être debout derrière vous, attendant son tour pour acheter une glace. Il y a quelques mois, il est allé servir le dîner aux pauvres dans un centre à la mémoire de Martin Luther King. Il possède aussi un compte sur le célèbre site Internet Twitter à travers lequel il est lié aux jeunes Américains. En d’autres termes, il essaye d’agir, autant que possible, comme un simple citoyen. Chez nous en Egypte, la situation est complètement différente. Le président est cet être légendaire, autour duquel sont formées beaucoup de rumeurs. On ne le voit qu’à la télévision et presque personne parmi le peupleà l’exception des ministres et des villageois choisis pour une photo avec lui pendant les fêtes nationalesne l’a vu. Il est toujours loin du peuple, comme si celui-ci était son ennemi. Alors ce que nous voulons vraiment c’est un président près de nous, quelqu’un qui nous entend et que l’on peut voir. Ce qui, j’estime, n’est pas trop demander.

Youssef Ahmad,
Le Caire.

Le souk d’Al-Gomaa et la sécurité

Il y a quelques jours, une voiture est tombée du pont Al-Tonsi, au sud du Caire, pour s’écraser sur le souk d’Al-Gomaa (souk du vendredi), un immense bazar situé en contrebas du pont, provoquant un incendie de grande ampleur. Les pertes sont estimées à 30 millions de L.E.. Deux jours après, M. Nazif a ordonné que le souk soit transporté à la cite du 15 Mai, près de Hélouan, c’est-à-dire à environ 80 km de , sans même penser aux victimes de ce déménagement et à leurs pertes. D’ailleurs, le fait de les déplacer implique aussi une perte de leurs revenus. Le gouvernement traite les vendeurs comme si l’incendie était de leur faute, c’est pourtant celle du gouvernorat, qui n’a pas su assurer la sécurité sur ce pont comme en témoignent les nombreux accidents passés. En allant sur Internet, j’ai appris que le souk d’Al-Gomaa était auparavant installé dans une région et qu’il a été déplacé sous le pont il y a 14 ans, aux frais de l’Etat. Je pense que le déménagement du souk n’est pas la bonne solution. Si le pont était le seul coupable, on aurait alors pensé à le reconstruire selon des normes de sécurité plus adaptées.

Mohamad Ahmad,
Le Caire.

Lettre ouverte à la FIFA

Beaucoup de gens ont suivi le match du Mondial de foot entre l’Algérie et les Etats-Unis qui a témoigné de la victoire méritée des Américains. Le lendemain, beaucoup ont déploré, une autre fois, la réaction violente et brutale des Algériens après leur défaite. En France, ils ont déclenché des incidents et une vingtaine de voitures ont été renversées ou brûlées, des vitrines ont été brisées, sans compter les autres violences. Tout cela suite à un « jeu ». Tout de suite, je me suis souvenue de ce qui s’est passé au Soudan, à Omdourman, lorsque les Algériens ont déclenché des violences que même les Soudanais ont condamnées. Cette attitude des Algériens est totalement contradictoire avec la décision de la FIFA contre l’Egypte, qui lui a fait payer 72 000 euros à la suite des prétendues agressions contre la sélection algérienne. Pourquoi donc n’avez-vous pas — vous Messieurs de la FIFA — sanctionné l’Algérie pour ces violences ? J’envoie ma lettre à M. Zep Blatter et je lui demande de reconsidérer les sanctions à l’égard de l’Egypte.

Nadia Rizkalla,
Le Caire.

 




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