Al-Ahram Hebdo, Evénement |
  Président Morsi Attalla
 
Rédacteur en chef Mohamed Salmawy
Nos Archives

 Semaine du 6 au 12 août 2008, numéro 726

 

Contactez-nous Version imprimable

  Une

  Evénement

  Enquête

  Dossier

  Nulle part ailleurs

  Invité

  Egypte

  Economie

  Monde Arabe

  Afrique

  Monde

  Opinion

  Société

  Arts

  Livres

  Littérature

  Visages

  Environnement

  Voyages

  Sports

  Vie mondaine

  Echangez, écrivez



  AGENDA


Publicité
Abonnement
 
Evénement

Jeux Olympiques. L’Egypte participe aux Jeux olympiques avec une panoplie de sportifs qualifiés et préparés. Si quelques-uns ont une chance de remporter une médaille, d’autres visent seulement un bon classement.

Six stars égyptiennes à suivre

 

Gaber demeure le chouchou

La vedette des vedettes de la délégation égyptienne, c’est sans conteste Karam Gaber, champion olympique de la catégorie 96 kg. Parmi les 5 Egyptiens qui ont remporté des médailles olympiques aux JO d’Athènes 2004, seul Karam Gaber sera à Pékin. Malgré sa baisse de niveau durant les dernières années, il reste le chouchou du sport égyptien, car il est le seul champion olympique. « J’espère qu’aux JO, il sera à la hauteur de la compétition et qu’il rééditera son exploit d’Athènes 2004 », note Nicho Barbarov, directeur technique de la sélection égyptienne. De toute façon, l’Egypte compte sur lui pour une médaille. Après la qualification de Karam, la Fédération égyptienne a commencé sa préparation avec plusieurs stages, notamment en Roumanie. Récemment, Karam y a disputé le Mémorial Ion Corneanu qui a eu lieu du 13 au 15 juin à Pitesti, et où il a remporté une médaille d’or, histoire de confirmer son retour. Le dernier camp s’est déroulé au Japon pour habituer les athlètes au décalage horaire et à l’atmosphère. L’Egypte compte sur lui et sur son talent extraordinaire, sa force physique hors commun et son expérience qui joue un grand rôle dans les combats.

 

Aya et le facteur cheval

Après avoir réalisé une saison sans faute, la pentathlonienne Aya Médani a prouvé qu’elle est digne d’être parmi les vedettes égyptiennes prometteuses lors de ces JO. Elle est la chance égyptienne la plus solide pour une médaille olympique. A 20 ans, la jeune pharaonne participera à ses deuxièmes JO, pleine de confiance, surtout après avoir remporté la médaille d’argent aux Championnats du monde seniors de Budapest (Hongrie). Cette année, elle a réalisé sa meilleure saison. Malgré un mauvais début lors de la première étape de la Coupe du monde, qui a eu lieu en février 2008 au Caire, elle a remporté la médaille d’or de la Coupe du monde de Milfierd (Angleterre), en avril. En mai, elle a confirmé son talent en remportant la médaille d’or de la finale de la Coupe du monde en République tchèque. Grâce à ces médailles, Aya a occupé la première place au classement mondial du mois de mai de la Fédération internationale. On peut dire que Aya est la seule à avoir bien préparé les JO grâce à la bonne organisation de la Fédération égyptienne de pentathlon. Durant les 4 dernières années, elle a effectué une multitude de stages de préparation et participé à plusieurs compétitions internationales à travers lesquelles son niveau a nettement progressé. Or, son gros point faible dans cette discipline qui comporte 5 épreuves est qu’elle a du mal à bien contrôler le cheval dans l’épreuve d’équitation. Raison pour laquelle, elle tombe parfois du cheval, sort de la concurrence et perd un grand nombre de points.

 

Al-Zanati à suivre de près

Pour la première fois de l’histoire des JO, la natation en eau libre fait partie de la compétition au 10 km. Et l’Egypte sera représentée par sa vedette, Mohamad Al-Zanati. Après avoir occupé la première place africaine au classement des Championnats du monde 2008, il s’est qualifié pour les JO dans le 10 km avec un temps de 1:54:36.4. « Je suis très heureux et soulagé. Ce ticket n’était pas facile à obtenir, la course était très dure », souligne le jeune Egyptien. Al-Zanati n’est pas un nageur spécialiste du 10 km. Depuis ses débuts, il s’est consacré aux 25 km, 36 km et 88 km. Après la décision du Comité olympique international d’intégrer le 10 km aux JO de Pékin, le jeune Egyptien a commencé à s’y intéresser. Il a entamé ses entraînements juste avant les Championnats du monde de Melbourne en avril 2007. A la grande surprise, il s’est vite distingué. Lors des Mondiaux 2007, il termine à la 4e place du 10 km pour réaliser la meilleure performance égyptienne de la discipline. De plus, dans la même compétition, il a surpris tout le monde en remportant la médaille de bronze du 25 km, devenant ainsi le premier Egyptien à remporter une médaille aux Mondiaux. Grâce à ses résultats, il a une chance de réaliser une bonne performance et peut-être un nouvel exploit. Mais récemment ce jeune homme a traversé une très mauvaise période et s’est éloigné de l’entraînement à cause de la mort de son père le mois dernier. Espérons qu’il sera à la hauteur.

 

Rendez-vous décisif pour Heikal

« Je rêve de la médaille olympique, c’est un rêve qui revient souvent dans mon sommeil : la cérémonie de remise de médaille », confie avec émotion le boxeur de la catégorie 75 kg, Mohamad Abdel-Mawgoud Heikal, qui sait en même temps que rêver ne suffit pas. Un lourd fardeau pèse sur les épaules de Heikal. Alors que l’Egypte a remporté 3 médailles olympiques lors des JO d’Athènes 2004, lui n’avait pas réussi comme en 2000 à monter sur le podium bien qu’étant le meilleur boxeur de la discipline. Il avait terminé 8e. Donc à 28 ans, Heikal participe à ses 3es JO avec la ferme intention de ne pas rater l’occasion et de remporter la médaille olympique qui est devenue une obsession. Ce boxeur égyptien le plus talentueux est passé à plusieurs reprises à côté de la médaille olympique. En 2005, il a légèrement compensé ses échecs en remportant la médaille de bronze aux Championnats du monde. « En fait, je suis très inquiet. On me dit que mon niveau est très élevé, mais j’ai le sentiment de ne pas être à la hauteur d’un tel événement. C’est peut-être parce qu’à 28 ans, ça sera ma dernière chance de remporter une médaille olympique. A Pékin, je ne peux pas penser à un nouvel échec », affirme-t-il. Depuis le début de l’année, il a commencé un programme de préparation intensif avec plusieurs stages à Cuba, une des grandes nations de la discipline. Et il a disputé plusieurs tournois internationaux comme celui du Maroc.

 

Les chances du handball

Le handball est le seul sport collectif égyptien qui pourrait réaliser une bonne performance. La sélection égyptienne s’est qualifiée pour les JO après avoir remporté la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), en janvier 2008 à Luanda (Angola). Et ce, après sa victoire contre la sélection tunisienne 27 à 25 lors de la finale. Depuis la qualification, l’équipe effectue des stages de préparation à l’étranger en Croatie, au Danemark et en Allemagne, durant lesquels elle a disputé plusieurs matchs amicaux. Durant cette période, l’équipe, composée d’une panoplie de joueurs expérimentés et de jeunes, a retrouvé son harmonie. Mais les joueurs sont bel et bien conscients de leur niveau actuel. « Une médaille olympique sera très difficile. Car la concurrence lors des Jeux olympiques est très rude. Lors de telles épreuves, il n’y a aucune place pour les équipes faibles. En tout cas, on fera notre maximum afin de bien représenter le handball égyptien et africain à Pékin », déclare Hamada Al-Naqib, capitaine de l’Egypte. Néanmoins, les Egyptiens parient toujours sur cette discipline qui a réalisé des exploits au passé. En 2001, en France, l’Egypte a été le premier pays non européen qui dispute la demi-finale du Championnat du monde. Et aux JO, l’équipe égyptienne avait terminé 6e en 2000 et en 1996. Les fans et supporters égyptiens rêvent donc d’une réédition des exploits du passé.

 

Al-Ghazali vise la finale

A 24 ans, l’athlète Omar Al-Ghazali (disque) participe à ses premiers Jeux Olympiques (JO) avec plein d’espoir et de confiance, grâce à son exploit inattendu réalisé lors des Championnats du monde d’Osaka 2007. Il avait alors terminé 6e avec un lancé de disque de 64,58 m. Athlète prometteur, Al-Ghazali est ainsi le premier Egyptien à figurer dans la finale d’une épreuve des Mondiaux (ndlr : la finale regroupe les 8 meilleurs athlètes des qualifications). « Après avoir réalisé cette performance, j’ai constaté que mon niveau était très proche du niveau international et que j’étais capable de remporter une médaille. Mes objectifs n’ont pas de limites. Je veux remporter une médaille aux JO de Pékin 2008 ». Al-Ghazali n’en est pas à ses premières performances. Champion du monde juniors en 2001 et tenant du record du monde juniors. Il faut dire qu’il a suivi un programme de préparation intensif depuis l’année dernière. Il s’est trouvé la plupart du temps à Helsinburg (Suède) pour un stage de préparation avec l’entraîneur islandais Viesten Heffsvanspn, qui prend en charge le lanceur du disque estonien, Gerd Kanter. Durant ce stage, il a effectué plusieurs meetings durant lesquels son niveau a connu un grand progrès. Puis, il s’est dirigé vers le Japon pour un autre stage avant de voyager pour la Chine.

Doaa Badr

Retour au sommaire

 




Equipe du journal électronique:
Equipe éditoriale: Névine Kamel- Howaïda Salah -Thérèse Joseph
Assistant technique: Karim Farouk
Webmaster: Samah Ziad

Droits de reproduction et de diffusion réservés. © AL-AHRAM Hebdo
Usage strictement personnel.
L'utilisateur du site reconnaît avoir pris connaissance de la Licence

de droits d'usage, en accepter et en respecter les dispositions.