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 Semaine du 6 au 12 août 2008, numéro 726

 

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Environnement

En bref

 

Nucléaire
Les incidents nucléaires qui se sont multipliés ces dernières semaines en France posent la question de la radioactivité des déchets stockés ou entreposés sur 899 sites, tandis que certaines matières faiblement radioactives restent disséminées dans l’environnement. Entreposés après avoir été fondus dans du verre, les déchets hautement radioactifs issus du cœur des centrales nucléaires ne représentent que 0,2 % du volume total, mais dégagent près de 92 % de la radioactivité. Une grande quantité de déchets restent actuellement entreposés près des centrales nucléaires, des centres de recherche ou de l’armée, ou sont regroupés en surface en attendant leur stockage définitif. Par ailleurs, la France compte 200 anciennes mines d’uranium. La dernière a fermé en 2001. 19 d’entre elles qui comportent des résidus sont surveillées. Mais lors de l’extraction de l’uranium, des pierres dites « stériles » ont aussi été remontées à la surface à côté du « Yellow Cake », le minerai à enrichir. Une partie de ces caillasses a été utilisée pour construire des remblais (comme pour les routes ou les parkings) dont la radioactivité, faible, reste par endroits jusqu’à plusieurs centaines de fois supérieurs à celle du granit, selon la Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité (Criirad).

« Il nous semble tout à fait légitime de demander l’enlèvement de ces remblais qui vont être radioactifs pendant des milliards d’années », a déclaré Bruno Chareyron, de la Criirad. Il ajoute que pour Areva, « le coût serait dérisoire, alors que les coûts de gestion sur des millions d’années pour la société seront autrement plus élevés ». A Saint-Priest-la-Prugne, dans le massif du Forez (Loire), six sites ont été décontaminés par Areva et deux autres doivent encore l’être, sur environ 80 où des « stériles » ont été utilisées. Insuffisant, selon la Criirad, qui demande à l’exploitant nucléaire « d’assumer ses responsabilités jusqu’au bout ». Areva, qui emploie 100 personnes et dépense 40 millions d’euros par an pour la surveillance des anciennes mines, estime que la radioactivité près des anciennes mines est proche des valeurs naturelles.

Le groupe reproche à la Criirad « d’utiliser les mesures sur le thème de la peur », selon Yves Dufour, son porte-parole sur les activités minières. L’augmentation de la radioactivité dans les anciennes régions minières est de l’ordre du millisievert par an, une quantité inférieure à la radioactivité naturelle moyenne, souligne M. Dufour.

 

Mississippi
Plus de 300 membres des services d’urgence tentaient la semaine dernière de contenir une grave pollution au fioul à l’embouchure du Mississippi, dans le sud des Etats-Unis, près de La Nouvelle-Orléans, provoquée par une collision entre un pétrolier et une barge. Près de 1 600 tonnes d’hydrocarbures ont été déversés dans le fleuve quand un pétrolier battant le pavillon libérien, le « Tintomara », et une barge de la compagnie American Commercial Lines, tirée par un remorqueur, se sont heurtés, selon les garde-côtes américains. L’accident n’a fait aucun blessé. Le pétrolier de 183 mètres n’a pas été endommagé, mais la barge a été quasiment brisée en deux et une épaisse nappe de fioul s’en est dégagée.

Après avoir été interdit sur 160 km, de La Nouvelle-Orléans (Louisiane, sud) au Golfe du Mexique, le trafic fluvial a été rouvert la semaine dernière, mais au compte-gouttes, selon les garde-côtes. Des barrages flottants ont été installés afin de contenir la pollution.

De son côté, les responsables de La Nouvelle-Orléans, dont le maire Ray Nagin, ont indiqué aux habitants que l’eau du robinet restait potable, bien qu’une tenace odeur d’hydrocarbures flotte dans l’air de la métropole, déjà éprouvée à la fin de l’été 2005 par l’ouragan Katrina.

La fermeture du port de La Nouvelle-Orléans a pour conséquences des pertes de quelque 100 millions de dollars par jour, et l’impact économique sur toute la zone touchée atteint 275 millions de dollars quotidiens, a affirmé le président du port, Gary LaGrange, cité par le journal local New Orleans Times-Picayune.

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