La contestation populaire du pouvoir en place oblige les Egyptiens à modifier leur mode de vie. Mais les blocages d’artères principales et autres voies ferrées ne semblent pas déranger tout le monde. L’important étant de réaliser les objectifs de la révolution.
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Entre les déçus de la révolution, les feloul et les anti-islamistes, de nombreuses voix s’élèvent pour vanter les louanges de l’ancien régime. Une tendance qui s’explique par un mécontentement général vis-à-vis de la situation actuelle du pays.
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Leur participation à la révolution a été remarquée en 2011, et depuis, elles n’ont pas quitté la scène. Agressées, battues, certaines ont même sacrifié leur vie. Aujourd’hui, alors que Moubarak est tombé, elles sont de nouveau dans la rue pour revendiquer leurs droits.
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Ils sont près de 300 000 à s’être repliés sur l’Egypte pour fuir des combats traumatisants. Leur adaptation à cette nouvelle vie passe par le Haut Commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés où d’importants soutiens, notamment psychologiques, leur sont apportés.
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Politisés depuis le soulèvement du 25 janvier, ils sont aux premiers rangs des manifestations, désormais coutumières en Egypte. Un phénomène nouveau, bien que cet activisme ne soit pas toujours le reflet d'un engagement politique.
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Pour rétorquer aux appels au boycott, les partisans des courants islamistes s’activent sur la toile.
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Plusieurs d’entre elles ont été lancées sur les réseaux sociaux appelant au boycott des produits vendus ou fabriqués par la confrérie. Une première qui suscite un vif débat sur la toile.
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Deux ans de tensions et de confrontations politiques ont mis les Egyptiens au bord de la déprime. Voici quelques astuces pour se relever le moral à la veille du nouvel an.
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« Le parti du canapé » est l’objet de divers sarcasmes sur sa mollesse et son manque d’engagement politique. Mais les lignes bougent et cette majorité silencieuse pourrait bien, à l’avenir, prendre les rênes du pouvoir.
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Les débats entre partisans et détracteurs des Frères musulmans sont intenses et engendrent parfois des divisions profondes dans les foyers. Dans une ambiance électrique, chacun tente de justifier ses positions, au risque de se faire des ennemis parmi son entourage.
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Installés aux coins de rues, ces petits commerçants sont devenus de véritables experts en matière d’actualité politique. Ils donnent des conseils et dirigent les débats.
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Le centre U-turn aide les jeunes à sortir de leur dépendance aux drogues et à l’alcool. Réservé aux filles, il affiche un taux de réussite élevé. Mais le plus dur est souvent de
casser le tabou pour aller sonner à la porte et demander de l’aide.
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Depuis la révolution de janvier, la rue égyptienne est devenue une plateforme de revendications des citoyens, toutes tendances confondues. Promenade dans cet espace qui continue à marquer l’histoire d’une empreinte nouvelle.
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Négligence, insouciance et laisser-aller : autant de mots qui caractérisent la vie quotidienne en Egypte. Les conséquences de ces dérives se font sentir au quotidien quand elles n’aboutissent pas à des drames sanglants.
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Une récente étude statistique gouvernementale révèle que le taux de rutpures conjugales après la cinquantaine atteint les 7 %. Une augmentation jamais observée qui dénote une évolution des mentalités, en particulier chez les femmes.
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La société égyptienne est marquée par une division sans précédent. Si le soulèvement populaire de 2011 a réuni les Egyptiens dans un objectif commun, aujourd’hui le pays est scindé en deux camps que tout oppose. Les querelles touchent les sujets politiques, mais se répercutent aussi ailleurs.
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La violence comme moyen d’éducation semble tirer ses origines d’un passé très ancien et se retrouve dans toutes les cultures.
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Le phénomène prend de l’ampleur dans les établissements scolaires tandis que le ministre de l’Education se dit favorable à de telles sanctions. Beaucoup de parents s’insurgent contre la cruauté de certaines de ces méthodes.
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