Marsa
Matrouh.
Une confortable ligne ferroviaire la reliant au Caire
a été mise en service au début de l’été. Objectif :
encourager les Egyptiens et les étrangers à visiter l'une
des plus belles stations balnéaires de la côte nord-ouest
d’Egypte.
Les eaux turquoises à portée de
train
Le
train Le Caire/Marsa Matrouh
part tous les jours à 5h45 de la gare Ramsès. Le trajet
prend environ 6 heures, et depuis cet été, un train part
aussi à 23h. Les deux trains seront complémentaires et
circulent en rotation,
jour après jour : un wagon-lit et un autre à siège normal.
Quant aux prix des billets, ils coûtent près de 60 L.E. pour
la 1re classe et 40
L.E. pour la 2e. Il existait certes déjà une
ligne de train, mais elle ne proposait qu’une 3e
classe toujours très remplie. Et jusqu’à l’année dernière,
un train saisonnier reliait les deux villes par la voie
ferroviaire. Mais cette année, cette ligne semble être plus
organisée avec deux horaires différents.
La ville de Marsa Matrouh est
située dans le plus grand gouvernorat d’Egypte englobant
toute la côte nord-ouest de l’Egypte et pénétrant sur 400 km
dans le désert libyque. Elle attire chaque année, pendant la
saison d’été, une large catégorie d’Egyptiens qui cherchent
calme, tranquillité et sérénité. Située à environ 510 km du
Caire et à 295 km à l’ouest d’Alexandrie,
Marsa Matrouh est l'un des hauts
lieux de villégiature des Cairotes et des Alexandrins,
surtout ceux de la classe moyenne.
Cette station balnéaire envahie pendant les mois d’été
possède une très longue plage de 7 km. Ici, la mer est d’un
turquoise éclatant et le sable fin est d’un blanc immaculé.
C’est l’un des plus beaux sites de la côte nord de l’Egypte
avec son petit port et ses longues plages de sable fin, aux
eaux calmes et limpides. Ses plages sont protégées par une
chaîne de rochers qui laisse seulement passer les petits
bateaux.
Destination idéale
Bien
que proche des stations ultraluxueuses
de la côte nord, Matrouh est une destination plus tranquille
et plus agréable. Destination idéale pour des vacances de
plage, Marsa Matrouh possède 5
plages parmi les plus réputées de la côte :
Aguiba, Cléopâtre, Al-Gharam,
Rommel et Al-Obayed.
Le soir, loin des belles plages, l’occasion est donnée de
faire le parcours de la corniche à vélo ou d’aller
au marché.
Le Souk Libya (marché de
Libye) est bien connu des estivants et des locaux. Là, les
prix semblent très raisonnables. On y trouve des tapis
tissés par les communautés bédouines installées en bordure
de Marsa Matrouh. Quant à
l’artisanat siwi, il y est
parfois moins cher qu’à Siwa. On vend aussi le miel et
l’huile d’olive de Siwa. Au marché aussi, les petites
boutiques regorgent de tous les gadgets clinquants et
électroniques. On y trouve souvent des produits importés du
Maghreb ou de quelques pays d’Europe.
Les touristes étrangers sont encore rares à
Marsa Matrouh et en général sur
la côte ouest de l’Egypte. Cette dernière est avant tout une
destination cairote dont la véritable saison est l’été. En
hiver, la ville de Matrouh laisse une impression de cité
abandonnée sur la côte méditerranéenne. Si en général les
plages sont propres, elles sont encore peu équipées pour les
sports nautiques et l’on s’y rend surtout pour se reposer et
se baigner. Plusieurs initiatives du ministère du Tourisme
pour promouvoir le secteur sur la côte dans les mois d’hiver
restent dans les tiroirs. Malgré ses nombreux attraits,
Marsa Matrouh reste un trésor
encore enfoui sous les sables égyptiens. Mais avec les
nouveaux horaires de la ligne ferroviaire, cela encouragera
probablement Egyptiens et étrangers à passer plus des
séjours dans cette ville.
Amira
Samir