Al-Ahram Hebdo, Economie | La chute n’est que provisoire

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 Semaine du 15 au 21 juin 2011, numéro 875

 

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Economie

Croissance . L’économie égyptienne a connu un rétrécissement de 4,2 % lors du premier trimestre 2011. Un chiffre meilleur que précédemment attendu.

La chute n’est que provisoire

L’économie a affiché une croissance négative de 4,2 % lors des 3 premiers mois de l’année, « mais il ne faut pas être pessimiste », conforte la ministre de la Planification et de la Coopération internationale. Le PIB est ainsi passé à 207,5 milliards de L.E., contre 216,6 milliards de L.E. durant la même période de l’année précédente. Cette érosion est due au déclenchement de la révolution et à ses impacts ainsi qu’à la perte d’efficacité des forces de sécurité, ayant entraîné l’instabilité.

C’est la première fois depuis dix ans que l’économie égyptienne connaît une telle contraction. Pourtant, la performance de l’économie est meilleure que prévue. Le ministre des Finances, Samir Radwane, avait prédit une rétrécissement de 7 %. De plus, la reprise sera très rapide, estime Aboul-Naga qui prévoit que « le trimestre prochain pourrait être meilleur ». Cela permettra une croissance positive de 1-1,5 % sur l’ensemble de l’année fiscale 2010-2011.

Le tourisme a connu le plus important recul, soit de 33 %, suivi par 12 % pour le secteur de l’industrie, 10 % pour celui des transports, 9 % pour le secteur de la construction et 8 % pour les ventes de détail. « Ces secteurs ont été affectés par la révolution, qui a mené à des protestations et la suspension de la production », dit Radwane.

Le rapport de la performance économique a dévoilé que malgré le recul économique, la demande en biens de consommation est restée le catalyseur principal de l’activité économique, de sorte que les dépenses à prix courant ont atteint le plafond de 282,8 milliards de L.E. durant le troisième trimestre de 2010/11, soit 89,5 % du PIB. Aboul-Naga assure que les dépenses de consommation privée ont été le facteur essentiel des achats, atteignant 87 % du total des dépenses de consommation.

Pour contrecarrer cette grave crise, Aboul-Naga a déclaré que le gouvernement compte augmenter les dépenses en développement humain. Ainsi, le plan vise un taux de croissance qui atteint 3,2 % de juillet 2011 à juillet 2012, à condition que le taux de chômage baisse de 12 à 10 %. « La priorité sera d’augmenter les dépenses sur les secteurs de l’éducation, de la santé et du logement afin de réduire l’écart entre les classes sociales, comme l’une des revendications essentielles de la révolution », assure-t-elle.

Dahlia Réda

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