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Football .
Ahli a embauché le Portugais Manuel
José pour la troisième fois, afin de revivre avec lui les
gloires d’antan.
José pour la troisième fois |
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Le Portugais Manuel José a été le cadeau du Nouvel an d’Ahli
aux fans du club, qui ne cessaient de se lamenter sur ses
gloires depuis son départ en juin 2009. Le technicien
expérimenté (64 ans) a signé un contrat de 18 mois à partir
du mois courant, succédant à Hossam
Al-Badri, qui a remis sa démission en novembre 2010. Pour
son troisième poste avec les Rouges, José touchera 85 000
euros par mois. Il a insisté pour que ses trois assistants
soient portugais aussi, afin de l’aider dans sa mission : un
préparateur physique, un entraîneur assistant et un
analyste. Ahli lui a donné le
feu vert afin d’améliorer le niveau de l’équipe, notamment
après sa récente débâcle en Championnat (4e place avec six
points de retard derrière Zamalek
après leur nul contre ce dernier, 0-0, jeudi dernier) et la
défaite contre l’Espérance de Tunis en demi-finale de la
Ligue d’Afrique des champions. « Ces six points d’écart ne
suffisent pas à dire que Zamalek
a tranché le titre. Il y a encore 16 matchs à jouer et plein
de points à gagner et à perdre aussi », a-t-il dit, lors
d’une interview avec la chaîne Ahli.
Le choix a suscité de nombreux débats, car certains pensent
que José n’a rien de nouveau à offrir à l’équipe. En plus de
ses exigences très élevées, vu que depuis son départ d’Ahli,
il n’a eu que deux décevantes expériences avec l’Angola
(élimination des quarts de finale de la Coupe d’Afrique des
Nations 2010 qu’elle a organisée à domicile) et l’Ittihad
Jeddah saoudien qu’il a dû
quitter en raison d’insuffisance de résultats et différends
avec les joueurs. D’autres pensent qu’il y avait d’autres
options, tels que le choix du Français Hervé Renard, ancien
entraîneur de la Zambie, le Portugais Paulo Duarte,
entraîneur du Burkina Faso, l’Allemand
Winfried Schafer, ancien
sélectionneur du Cameroun, et le Suisse Alain Geiger, ancien
entraîneur de la JS Kabylie (Alg),
qui a été embauché par Masri.
Mais l’administration semble avoir pris une décision
stratégique de faire appel à un entraîneur qui connaît bien
l’équipe et les joueurs, possédant une excellente
expérience, et en même temps adoré du public et de la grande
majorité des joueurs.
La légende continue
José est perçu comme étant l’entraîneur le plus méritant
dans l’histoire du club. Il a fait sa gloire et celle des
Rouges en remportant 19 titres en plus d’une médaille de
bronze lors de la Coupe du monde des clubs en 2006.
Lors de la première phase de sa légende avec
Ahli, José a pu mener ses hommes
au titre de la Ligue d’Afrique des champions 2001 pour la
première fois depuis 1987, et ensuite, il a remporté aussi
un premier titre de Supercoupe
d’Afrique. Mais le Portugais a terminé dauphin du
championnat national derrière Ismaïli,
ce qui lui a coûté sa place à la barre de l’équipe. Mais
Ahli poursuivait sa galère, ne
pouvant s’imposer sur la scène locale ni continentale face à
un Zamalek en bonne forme, ce
qui a poussé Hassan Hamdi, le
président d’Ahli, à le convoquer
de nouveau à la tête de la direction en janvier 2004. La
direction lui a remis un chèque blanc pour reconstruire
l’équipe, et José s’est mis à se servir sur le marché en
recrutant une palette de vedettes telles que Mohamad Abou-Treika,
Mohamad Barakat, Islam
Al-Chater, Emad Al-Nahass,
l’Angolais Flavio Amado et d’autres encore. Un
investissement qui a payé, puisque les Rouges semblaient
jouer sur une planète en remportant tous les titres (y
compris trois autres titres de Ligue d’Afrique des
champions) et brisant tous les records locaux et
continentaux durant cinq saisons.
En janvier 2010, rien n’a changé, car
Ahli trébuche en Championnat et le titre africain est
devenu hors de sa portée depuis 2008. Mais José n’aura pas
cette facilité d’embaucher comme auparavant, en raison de la
crise financière du club et des nouvelles puissances qui ne
libèrent pas facilement leurs atouts. En plus, de nombreuses
vedettes ont pris de l’âge et sont vivement critiquées. «
Mon objectif est de créer une nouvelle équipe pour
Ahli. Nous avons besoin de sang
nouveau, mais il faut mélanger jeunesse et expérience. Je
demande à Abou-Treika et
Barakat d’ignorer les critiques
de vieillissement. Vous êtes les grandes vedettes et des
perles du football et je compte entièrement sur vous pour
relever l’équipe et guider les coéquipiers », a dit le
Portugais.
La mission semble difficile, mais l’arrivée de José a fait
naître un air d’optimisme et de confiance chez les
supporters et les joueurs, comme si la réussite était
garantie d’avance. En effet, le meilleur entraîneur
portugais en 2008 est perçu comme une légende d’Ahli.
« J’ai entraîné l’Angola et l’Ittihad
Jeddah, mais mon cœur est
toujours resté ici. J’ai eu d’autres offres, mais dès qu’Ahli
m’a appelé, je n’avais qu’un seul choix à faire. J’ai pris
ma décision. Je voudrais aussi prolonger mon contrat, car je
veux finir ma carrière ici », a-t-il dit.
Les
résultats
décideront pour lui.
Karim
Farouk
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Focus
Nationalité :
Portugal.
Date de naissance : 9 avril 1946.
Clubs : Espinho (Por,
1977-1982), Vitoria (Por,
1982-1983), Portimonense (Por,
1983- 1985), Sporting Club (Por,
1985-1986), Braga (Por,
1987-1990), Espinho (Por,
1990-1991), Boavista (Por,
1991-1996), Maritimo (Por,
1996-1996), Benfica (Por,
1996-1998), UD Leira (Por,
1999-2000), Ahli (2001-2002),
Belenses (Por,
2002-2003), Ahli (2004-2009),
Angola (2009-2010), Ittihad
Jeddah (Ar.
saou, 2010), Ahli (2010-
)
Titres :
Ahli
Ligue d’Afrique des champions en 2001, 2005, 2006 et 2008.
Supercoupe d’Afrique en 2002,
2006, 2007 et 2009.
Médaille de bronze lors de la Coupe du monde des clubs en
2006.
Championnat d’Egypte en 2005, 2006, 2007, 2008 et 2009.
Coupe d’Egypte en 2006 et 2007.
Supercoupe d’Egypte en 2005,
2006, 2007 et 2008.
Boavista
Coupe du Portugal en 1992.
Supercoupe du Portugal en 1992.
Distinctions :
Meilleur entraîneur portugais en 2008.
Un
derby fade
Un nul blanc fut le résultat du
derby Ahli-Zamalek,
qui a eu lieu jeudi dernier au Stade du Caire. Ce résultat
imprévu est dû aux mauvaises performances des deux équipes,
qui ont déçu tous les observateurs.
Ahli, qui compte six points de retard avec le premier
du classement, Zamalek, avait
besoin d’une victoire. Alors que
Zamalek, de retour en force depuis des années,
semblait prêt à mettre fin à la suprématie de son rival. Et
pourtant, les deux équipes étaient très prudentes lors des
90 minutes du match. Bien qu’Ahli
semblait relativement supérieur,
son entraîneur Abdel-Aziz Abdel-Chafi
n’a pas pris de risques à l’attaque pour remporter les trois
points. « Nous avons beaucoup trébuché ces derniers temps.
Les joueurs étaient en manque de confiance. Je pense qu’on a
confirmé être sur les bons rails », a expliqué
Zizo. D’autre part,
Hossam Hassan, entraîneur de
Zamalek, a évoqué le manque
d’expérience de ses joueurs. « Nous avons joué contre le
noyau essentiel de la sélection. Les joueurs d’Ahli
possèdent une énorme expérience et ont tous remporté des
titres locaux et continentaux, contrairement aux miens, qui
sont en pleine montée », a-t-il dit. La course prendra
maintenant une nouvelle tournure avec l’arrivée de Manuel
José à la barre d’Ahli. Il se
peut que le prochain derby sera
décisif.
Les Pharaons assurés de leur domination
Le sélectionneur des Pharaons, Hassan
Chéhata, a annoncé la liste de son groupe pour
disputer le tournoi amical du Bassin du Nil qui aura lieu au
Caire du 5 au 17 janvier. Le triple champion d’Afrique a
convoqué l’attaquant vedette de Zamalek,
Mahmoud Abdel-Razeq «
Chikabala », au cœur des débats
actuellement, pour la première fois depuis la Coupe
d’Afrique des nations 2010. Le magicien des Blancs est
actuellement au sommet de son art, mais ne cesse de susciter
des polémiques en raison de son comportement avec le public.
Il a même annoncé, vendredi dernier, sa retraite
internationale en raison des attaques du public et du manque
de considération du staff technique de la sélection
nationale. Mais Chéhata l’a tout
de même convoqué, pour contenir la situation.
Chikabala n’était pas l’unique
nouveauté, car la liste des 25 contenait aussi le nom
d’Al-Sayed Hamdi, attaquant de
Petrojet, hors de la sélection
depuis plus de 12 mois, et l’attaquant en forme de
Smouha Ahmad Bilal, ancien d’Ahli,
qui rejoint la sélection pour la première fois depuis 2004.
Les Pharaons entameront leur parcours ce mercredi 5 janvier
contre la Tanzanie, avant d’affronter l’Ouganda samedi, et
terminer les matchs de poule contre le Burundi le 11
janvier.
Liste des sélectionnés
Gardiens
Abdel-Wahed Al-Sayed (Zamalek),
Mohamad Sobhi (Ismaïli),
Amir Abdel-Hamid (Masri).
Défenseurs
Waël
Gomaa, Ahmad Fathi (Ahli),
Mahmoud Fathallah, Mohamad
Abdel-Chafi (Zamalek),
Abdallah Al-Chahat, Ahmad Samir
Farag (Ismaïli),
Mohamad Naguib (Ittihad Al-Chorta),
Chérif Hazem (Petrojet).
Milieux
Hossam
Ghali, Mohamad Abou-Treika (Ahli),
Ibrahim Salah, Mahmoud Abdel-Razeq
« Chikabala » (Zamalek),
Hosni Abd-Rabbou,
Amr Al-Sulaya, Abdallah Al-Saïd
(Ismaïli), Ahmad
Eïd Abdel-Malek (Haras Al-Hodoud),
Walid Solimane (Enppi),
Aymane
Héfni (Masr
Lil Maqassa).
Attaquants
Ahmad Bilal (Smouha), Mohamad
Nagui « Gedo », Ahmad Ali (Ismaïli),
Al-Sayed Hamdi (Petrojet).
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