Al-Ahram Hebdo, Livres | La deuxième vie de Hallaj
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 Semaine du 24 février au 2 mars 2010, numéro 807

 

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Soufisme. Ysabel Baudis sélectionne une anthologie poétique : Hallaj, chant d’amour pour inaugurer sa maison d’édition Orients/Sables, basée en France.

La deuxième vie de Hallaj

Depuis la traduction de sa biographie d’Oum Kalsoum en langue arabe (édition du Centre national de la traduction, Le Caire 2009), Ysabel Baudis a acquis une notoriété, au Caire et dans le monde arabe, digne de May Zayada ou Souad Al-Sabah. Mais Ysabel Baudis avait, depuis quelques années, une obsession particulière pour la vie et l’œuvre du grand soufi arabe Al-Hallaj. Elle naviguait sans cesse entre la rive de la calligraphie et celle de la poésie arabe, à la recherche des mots sages, des histoires d’amour et des expériences mystiques exceptionnelles. C’est ainsi qu’elle a fondé sa propre maison d’édition, Orients/Sables, à Paris, pour pouvoir vulgariser quelques trésors littéraires et artistiques arabes que les éditeurs classiques, pour ne pas dire conventionnels, hésitent à publier.

C’est donc l’ouvrage dont nous allons parler qui est le premier fruit donné par le jardin littéraire d’Ysabel Baudis. Son titre, Hallaj, chant d’amour, révèle d’emblée le choix poétique d’Ysabel Baudis qui consiste à sélectionner du corpus poétique soufi de Hallaj ses plus belles paraboles d’amour. Mais la véritable surprise du livre c’est que les belles paroles de Hallaj sont endiamantées par de sublimes calligraphies d’Henri Renoux et d’une troublante postface-exégèse du grand poète libanais Salah Stétié. Intitulé comme sur une aile d’ange, Salah Stétié tisse dans cette postface explicative un sublime canevas, dont il a seul le secret, l’histoire personnelle de Hallaj se confond avec l’histoire du soufisme islamique et la littérature arabe dans ses plus belles expressions. Mais Salah Stétié n’oublie pas le calligraphe français Henri Renoux qui est dans cette aventure le répondant occidental de cette fascination du mysticisme arabe qu’il a su transformer en calligraphie.

Ysabel Baudis a donc su gagner son pari en offrant aux lecteurs occidentaux ce petit chef-d’œuvre réjouissant, tant pour l’esprit que pour le cœur, sans oublier le plaisir des yeux éblouis par la sublime calligraphie.

Ahmed Youssef

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