Le
mensonge
d’Obama
Moustapha
Sami
Il
y a près de 3
décennies,
avant la chute de l’Union
soviétique et
du camp
socialiste, les Arabes
étaient
divisés entre
l’Union
soviétique et les Etats-Unis
pour régler
leurs problèmes.
Mais après la chute
du
mur de Berlin et des
régimes communistes en Europe,
les Arabes se
sont
dirigés vers Washington
pour réclamer protection,
sécurité,
arme et nourriture. En
plus de continuer à
croire au
mensonge selon
lequel les
Etats-Unis sont
un pays ami
et un médiateur
honnête
dans le conflit
arabo-israélien.
Aujourd’hui,
le président
américain
est préoccupé par les
problèmes
intérieurs et tente de
regagner sa
popularité qui a
connu un
recul grave ces
derniers
mois, au point que
sa
popularité au sein des
Américains a
baissé de 68 %,
il y a
trois mois,
à 51 %. Et
pour ce qui
est du
discours de
l’état de l’Union
qu’il a
prononcé un an après son accession au
pouvoir, il
portait
presque entièrement
sur des questions
intérieures.
Obama aspire
donc à
retrouver
sa popularité en
gelant les
dépenses gouvernementales
et en trouvant 2 millions
d’emplois pour les
Américains, qui
connaissent un
taux de
chômage de 10 % du total
de la main-d’œuvre. Et
alors que
les craintes
américaines
sur l’insécurité
augmentent
davantage après la découverte
à bord
d’un avion d’un
jeune homme
nigérien qui
s’apprêtait
à le faire exploser,
Obama a
annoncé un plan pour la lutte
contre le
terrorisme biologique et
les épidémies et
ce dans
l’objectif de
rassurer
les Américains. Le
président
américain a
également
promis de retirer
définitivement
toutes les forces
américaines
présentes en Iraq et en Afghanistan.
Le
Proche-Orient
et le
conflit arabo-israélien
n’ont pas
figuré dans le
discours de
l’état de l’Union. Chose
qui semble
être tout à fait
volontaire de la part
du
président américain qui
veut être
sincère avec
lui-même et
avec les Arabes,
choqués par le
discours.
Obama ne
peut pas
poursuivre les mensonges
de ses
prédécesseurs,
il est
tout aussi incapable de
résister aux
pressions
d’Israël et du lobby
sioniste aux
Etats-Unis.
Et cela face
à un échec
et une
léthargie chez les Arabes
quant aux crimes et plans israéliens.
Deux
jours après le
discours,
Obama a parlé
devant un grand
nombre
d’Américains en Floride,
assurant
qu’il continuait
à essayer avec
acharnement
d’installer les Palestiniens
et les Israéliens
à la table de
négociations pour
reprendre le
processus de
paix. Obama
a également
assuré
qu’il était capable
d’assumer le
rôle de
médiateur honnête,
l’unique
mensonge qu’il a
prononcé
dans son discours.