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 Semaine du 1er au 7 décembre 2010, numéro 847

 

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Echangez, écrivez

Elections . Une de nos lectrices donne son avis sur la participation des jeunes aux élections.

Les jeunes et la politique

Souvent on reproche aux jeunes d’être loin de la vie politique du pays dans lequel ils vivent. Ce qui n’est pas toujours vrai. Cette année, les élections législatives se caractérisent par une effervescence politique. Une chance aux jeunes pour agir, affirmer leur propre opinion et bâtir de leur propre main l’avenir de leur pays.

Mais la technologie a mené à ce que les jeunes se limitent à déclarer leur point de vue à travers les moyens technologiques : Facebook, blogs et différents sites sociaux.

Celui qui observe le progrès survenu dans la haute technologie et l’Internet peut tout de suite remarquer que l’Internet est devenu une scène de débats intellectuels et politiques, et au lieu d’assister aux colloques et aux réunions dans des salles conçues dans ce but pour discuter d’un certain thème, les jeunes ont trouvé une autre solution plus sécurisée : dire ce qu’ils veulent, en restant assis derrière leur écran.

Mais est-ce que cette interaction digitale prouve que les jeunes Egyptiens sont vraiment intéressés par la vie politique et intellectuelle égyptienne ? Suffit-il d’écrire son opinion sur une « note » sur un blog ou d’écrire un « status » sur Facebook déclarant que je soutiens telle ou telle personne ? Est-ce que c’est ça le genre de participation que nous attendons vraiment des jeunes ?

C’est peut-être un résultat normal du progrès technologique qui caractérise tous les domaines de notre vie actuelle. Je crois que cette réaction digitale des jeunes n’est qu’une déclaration directe qu’ils ne sont plus intéressés par la politique, voire qu’ils n’ont plus d’espoir et que rien ne va changer. Ils disent ce qu’ils veulent sur Internet sans réagir réellement dans la vie politique.

Je veux envoyer un message aux jeunes : dites ce que vous voulez sur Internet, mais n’oubliez pas que pour réaliser vos rêves, il faut lutter dans la vie. Le même cas s’applique à la politique : vous n’allez pas trouver un changement soudain, mais il faut toujours travailler sans perdre espoir. Alors, les jeunes, gardez l’espoir.

Khadiga Mohamed,
Guiza.

Un grand homme

J’ai lu, comme tous les autres, les articles commentant la décision de l’homme d’affaires Naguib Sawirès de démissionner de son poste pour se consacrer aux travaux de charité. Une décision que personne, tenant une grande place comme Sawirès, n’avait le courage de prendre.

En fait, ce qu’a pu faire Sawirès dans le monde du business rend l’application de cette décision assez difficile, surtout que c’est une personne qui a su se faire une grande réputation dans le monde des affaires, ce qui veut dire qu’il va quitter le business au faîte de sa gloire.

Mais puisqu’il jouit d’une mentalité économique brillante, alors pourquoi ne pas utiliser ce don dans les travaux de charité ?

Une idée m’est venue en lisant les dernières nouvelles de ce milliardaire : fonder une association caritative visant à aider les jeunes financièrement et prodiguant des conseils susceptibles de les aider à créer leurs propres projets, en se basant sur la longue expérience de Sawirès dans ce domaine. J’espère que mon idée sera accueillie par Naguib Sawirès, un vrai Egyptien qui vise à aider les autres.

Adel Mounir,
Le Caire.

Un civisme exemplaire

Un jour, en retournant chez moi, j’ai assisté à un événement qui m’a laissée bouche bée. Permettez-moi de vous raconter ce que j’ai vu.

A 15h30, heure de pointe, où les rues sont encombrées, j’ai vu des gens faisant la queue devant un microbus, chacun attendant son tour sans gêner les autres. Une scène qui ne se répète pas tous les jours dans les rues égyptiennes. J’ai attendu quelques minutes pour voir ce qu’ils vont faire. Honnêtement, je croyais que cette queue ne va pas résister pour longtemps et que la culture du « chaos », dans laquelle la société égyptienne est plongée, domine. Heureusement, la discipline a été maintenue et le rang a résisté malgré tout et tous les passagers ont pu prendre leur place dans le bus sans aucun problème.

Avec un peu d’organisation et de civisme, nous pourrons prouver qu’il y a toujours un espoir pour le changement.

Heba Ahmed,
Héliopolis.

Le travail des enfants …

Permettez-moi, chers lecteurs et lectrices, de parler d’un sujet très important concernant le travail des enfants. Je suis préoccupée par ce sujet et cela m’a poussée à vouloir en discuter avec vous.

Depuis quelques années, une loi a été promulguée concernant l’interdiction du travail des enfants de moins de 14 ans. Selon le rapport du Conseil national de la maternité et de l’enfance, le nombre d’enfants travaillant en Egypte est encore élevé. Les causes majeures du travail des enfants sont le décès des parents, l’émigration ou le divorce des parents. Mais, à mon avis, il y a une autre raison importante, c’est le manque d’éducation et l’analphabétisme des parents. Je pense que la loi promulguée il y a plus de dix ans n’a pas résolu ce phénomène. Pour cela, je suggère d’imposer des amendes, ou même de condamner à des peines de prison tous ceux qui font travailler les petits enfants dans des domaines dangereux. De même, il faut améliorer le niveau social des familles pour qu’elles ne soient pas obligées de faire travailler leurs enfants.

Laila Nader,
Le Caire.

Vous souvenez-vous des Coquelicots ?

Plusieurs mois ont passé et le destin des Coquelicots reste toujours inconnu. D’abord, les quelques semaines suivant le vol de la toile ont témoigné d’une agitation sécuritaire dans tous les musées et les aéroports du pays. Les nouvelles concernant la sécurité dans les musées et les négligences dans ce secteur ont été partiellement dévoilées et ont fait la une des journaux pour longtemps. Mais à la fin de tout cela, qu’est-il arrivé aux Coquelicots ? Question toujours sans réponse.

Suite au vol de la toile, les « supposés » accusés ont été condamnés, avec à leur tête Mohsen Chaalane. Celui-ci a été même libéré il y a quelques semaines. Une fin attendue dans une société comme la nôtre, où les ministres et les responsables se protègent les uns les autres.

En fait, que Chaalane soit un bouc émissaire ou le vrai coupable dans cette affaire, je pense que Farouk Hosni, ministre de la Culture, est le premier accusé.

La situation dans laquelle se trouvent les musées et l’art en général en Egypte n’est pas satisfaisante. Le ministre concerné a réduit le monde artistique aux festivals, au chant, à la danse et à ses toiles. Et face à sa confiance que rien ne peut l’obliger à quitter son poste, bien qu’il ait maintes fois déclaré qu’il allait quitter le ministère, il agit comme si le ministère de la Culture est une propriété personnelle.

Les jours passent, Les Coquelicots sont toujours perdus — peut-être pour toujours — et monsieur le ministre jouit de son poste. Rien ne change.

Raouf Magdi
Le Caire.

Protéger la langue arabe

Depuis quelques années, on a vu l’augmentation d’écoles et d’universités étrangères dans notre pays et leur influence sur les élèves et les parents. Ces universités ont des effets positifs, mais aussi négatifs. Je pense que cela menace notre identité arabe. En effet, les parents ont recours à ces écoles internationales en souhaitant que leurs enfants puissent obtenir à l’avenir de bons postes dans les grandes entreprises. Certains pensent que cela représente plutôt un aspect de civilisation et de développement afin de suivre le rythme des changements mondiaux. Mais à mon avis, dans ces écoles étrangères, les responsables ne donnent pas beaucoup d’importance à notre langue d’origine, la langue arabe. Et à long terme, cela va affaiblir notre culture arabe. C’est le ministère de l’Education qui doit imposer la langue arabe comme une langue essentielle dans ce genre d’écoles. Il est vrai que l’apprentissage de la langue arabe comprend des difficultés et qu’il faut y trouver des solutions. De même, les professeurs doivent savoir comment présenter les informations aux étudiants, surtout que les élèves de nos jours manient parfaitement l’Internet et aiment enrichir leurs connaissances et apprendre d’autres langues étrangères comme l’anglais, le français et l’allemand. Il est donc urgent de trouver un moyen de leur faire aimer la langue arabe.

Ossama Badawi,
Nouveau Caire.

 




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