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 Semaine du 3 au 9 novembre 2010, numéro 843

 

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Opinion
 

Des choix réfléchis
Massoud Al-Hénawy

Le secrétaire du comité exécutif de l’OLP, Yasser Abd-Rabbou, a déclaré que le Conseil central de l’organisation sera invité à se réunir bientôt, après la détermination des choix de la direction, afin de faire face à l’intransigeance israélienne et à son obstination à poursuivre la construction des colonies.

Il a déclaré que l’un des choix est le recours au Conseil de sécurité, pour promulguer une résolution pour l’instauration de l’Etat palestinien. Il a refusé de dévoiler les autres choix indiquant qu’ils seront ultérieurement dévoilés. Cependant, des sources ont indiqué qu’il y avait deux autres choix pour affronter Israël. Premièrement : les Etats-Unis reconnaissent l’Etat palestinien selon les frontières de 1967 et s’engagent à ce qu’il y ait un échange de territoires de même valeur et de même superficie. Deuxièmement : inviter le Conseil de sécurité à placer les territoires palestiniens sous tutelle de l’Onu. Je pense que ni ces trois choix ni les autres choix non déclarés ne seront fructueux. En effet, il y a une erreur stratégique. Je ne sais pas si les Arabes le savent ou bien s’ils insistent à continuer à tourner dans le même cercle vicieux.

L’erreur est qu’Israël ne veut pas de paix et que les Etats-Unis ne veulent ni exaspérer leur allié sioniste, ni aider les Arabes s’ils ne s’entraident pas.

Les preuves sont claires et nombreuses. Ils ont demandé aux Palestiniens de mettre un terme à la résistance ou aux actes terroristes selon eux. Lorsque ces derniers ont obéi à cette exigence, ils n’ont trouvé que davantage d’intransigeance israélienne. Ils leur ont demandé de se lancer dans des négociations directes, les Palestiniens ont obtempéré cette fois-ci aussi. Israël a repris la construction des colonies. Enfin, Netanyahu a proposé de prolonger le moratoire du gel des colonies en contrepartie de la reconnaissance de l’Etat juif.

Ces demandes nous poussent au désespoir et à la folie. Les Israéliens posent des entraves alors qu’ils savent parfaitement qu’ils sapent le processus de paix. Ils font croire au monde que ce sont des idées pour la paix. Il est étonnant que les parrains de la paix nous demandent d’y répondre et de présenter des idées et des alternatives.

Il s’agit d’une supercherie internationale évidente. Les choix à notre portée sont minimes et restreints. La cause palestinienne est une bombe à retardement qui peut exploser à tout moment et détruire toute la région. A ce moment-là, les Israéliens ne pourront que s’en prendre à eux-mêmes, lorsque les Arabes auront épuisé toutes les alternatives pacifiques.

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