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 Semaine du 6 au 12 octobre 2010, numéro 839

 

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Palestine . Les Etats-Unis redoublent d’efforts pour sauver les négociations israélo-palestiniennes. Mais l’intransigeance de Tel-Aviv sur la question des colonies compromet les tentatives de paix.

Un autre mur se construit

Une fois de plus, les négociations de paix entre les Palestiniens et les Israéliens sont dans l’impasse et chaque camp s’en va consulter ses conseillers et ses partisans. Heurtés à la pomme de discorde qui fait toujours échouer les négociations, la colonisation demeure une question sans issue : les deux parties campent sur leurs positions, Israël refuse de reconduire le gel partiel de la colonisation en Cisjordanie occupée. Et l’Autorité palestinienne veut suspendre les négociations tant que la colonisation se poursuit. « La question-clé dans les négociations directes ou indirectes reste la colonisation. La réussite des négociations dépend d’une solution rapide et définitive de cette question. Or, Israël semble camper sur ses positions et les Palestiniens ne peuvent plus faire davantage de concessions », explique Sobhi Essilah, analyste au Centre des Etudes Politiques et Stratégiques (CEPS) d’Al-Ahram.

Pour les parrains du processus de paix, l’essentiel est aujourd’hui de garder le dialogue. L’envoyé spécial américain dans la région, George Mitchell, a affirmé qu’il allait poursuivre les efforts et les discussions dans les prochains jours avec des dirigeants dans la région, en Europe et ailleurs, y compris les membres du Quartette (groupe international sur le Proche-Orient qui comprend les Etats-Unis, la Russie, l’Onu et l’Union européenne). Déjà, Mitchell a effectué plusieurs déplacements dans la région où il a rencontré des dirigeants palestiniens et israéliens, mais aussi jordaniens et égyptiens pour tenter de créer un climat adéquat pour la poursuite du dialogue. « Malgré leurs divergences, le gouvernement israélien comme l’Autorité palestinienne nous ont demandé de poursuivre ces discussions, afin d’établir les conditions leur permettant de continuer des négociations directes », a déclaré dimanche l’émissaire américain George Mitchell.

Après une réunion extraordinaire du Comité exécutif de l’OLP et de hauts dirigeants du parti Fatah à Ramallah, siège de l’Autorité palestinienne en Cisjordanie, le président palestinien Mahmoud Abbass a reçu samedi leur soutien pour suspendre les négociations de paix avec Israël tant que la colonisation se poursuivra en Cisjordanie occupée. Mais il a insisté : « Bien sûr, nous ne romprons pas le contact avec les Américains. Nous allons continuer à communiquer avec eux pour trouver une solution au problème de la colonisation israélienne qui doit cesser avant que nous ne revenions à la table des négociations ».

Abbass en quête d’appui

Jetant la responsabilité sur les Palestiniens, le premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a appelé le président Abbass à poursuivre les pourparlers de paix sans discontinuité en vue d’aboutir à un accord de paix historique en un an. En réponse, le porte-parole du président palestinien Mahmoud Abbass, Nabil Abou-Rodeina, a accusé Israël « d’avoir stoppé les négociations en continuant sa politique de colonisation qui, avec ses bulldozers, détruit le processus de paix ». « La direction palestinienne confirme que la poursuite des négociations requiert des mesures tangibles de la communauté internationale, à commencer par l’arrêt de la colonisation », a indiqué l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP) dans un communiqué. « Il y a des alternatives (aux négociations) que nous annoncerons bientôt », souligne l’OLP qui chapeaute l’Autorité palestinienne et au sein de laquelle le mouvement Fatah de M. Abbass joue un rôle prééminent.

Selon une source palestinienne, M. Abbass, qui préside à la fois l’OLP et le Fatah, pourrait solliciter l’appui des pays arabes et de la communauté internationale pour porter l’affaire des colonies devant le Conseil de sécurité de l’Onu. « La direction palestinienne tient le gouvernement israélien responsable de l’échec des efforts internationaux et du processus de paix dans la région parce qu’il est déterminé à conjuguer négociations et colonisation », poursuit le communiqué de l’OLP. Les dirigeants palestiniens doivent poursuivre des consultations avec les dirigeants arabes lors d’une réunion du comité de suivi de la Ligue arabe le 8 octobre à Syrte (Libye), à la veille d’un sommet extraordinaire arabe. M. Abbass a fait savoir qu’il prendrait sa décision définitive après ses consultations en Libye. « Nous souhaitons que le comité de suivi arabe soutienne la position palestinienne. Nous avons pris une décision et sommes prêts à en assumer les conséquences », a déclaré le responsable palestinien Yasser Abd-Rabbo.

Maha Salem

 

 

 




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