Al-Ahram Hebdo, Opinion
  Président Morsi Attalla
 
Rédacteur en chef Mohamed Salmawy
Nos Archives

 Semaine du 1er au 7 avril 2009, numéro 760

 

Contactez-nous Version imprimable

  Une

  Evénement

  Enquête

  Dossier

  Nulle part ailleurs

  Invité

  Egypte

  Economie

  Monde Arabe

  Afrique

  Monde

  Opinion

  Société

  Arts

  Idées

  Littérature

  Visages

  Environnement

  Voyages

  Sports

  Vie mondaine

  Echangez, écrivez



  AGENDA


Publicité
Abonnement
 
 
Opinion

Mohamed Salmawy

Makram M. Ahmad

Morsi Attalla
 

Radwan Ziyada
 


Edito

Reconstruction

Face à la chute des cours du pétrole et à la crise économique et financière mondiale, les autorités iraqiennes mettent les bouchées doubles pour augmenter la production du brut et les revenus qui en découlent, afin de financer la reconstruction du pays.

Four ce faire, Bagdad a récemment assoupli les conditions posées aux sociétés étrangères candidates à l’exploitation de l’or noir iraqien pour qu’elles puissent être rapidement à pied d’œuvre. Selon les nouvelles règles, les groupes étrangers voulant exploiter le pétrole iraqien pourront désormais augmenter leurs participations dans des joint-ventures nouées avec des compagnies iraqiennes et atteindre plus facilement leurs objectifs de production. L’Iraq a accepté d’augmenter leur participation de 49 % à 75 % dans ces partenariats. Il est peu probable cependant que l’Iraq propose aux multinationales ce qu’elles veulent le plus : un contrat leur accordant une partie de la production. Mais les nouvelles règles constituent un progrès pour ces firmes étrangères, et les experts estiment qu’elles ne peuvent laisser passer l’occasion de prendre pied en Iraq, qui possède les troisièmes réserves mondiales de pétrole. En revanche, les firmes étrangères verront leur contrat résilié si elles n’ont pas commencé leurs opérations dans le pays six mois après l’avoir signé. L’Iraq espère que les contrats, qui seront attribués en juin prochain, doperont sa production — actuellement 2,4 millions de barils par jour (mbj) — de 1,5 mbj d’ici trois ou quatre ans.

Les exportations de pétrole représentent plus de 90 % des recettes iraqiennes. L’effondrement des cours a conduit à réviser à la baisse le projet de budget pour cette année, désormais estimé à 64 milliards de dollars contre 79 milliards auparavant. La chute du baril a également conduit Bagdad à réduire de 40 % ses projets de reconstruction. Or, les efforts de reconstruction sont indispensables pour consolider les progrès sécuritaires enregistrés dans le pays.

L’Iraq a nationalisé son industrie pétrolière il y a une trentaine d’années, limitant le rôle des entreprises étrangères dans ce secteur. Les sanctions onusiennes, imposées après l’invasion du Koweït en 1990, ont encore un peu plus limité le développement de l’industrie pétrolière iraqienne. Ces sanctions ont été levées après la chute de Saddam Hussein en 2003, mais la situation sécuritaire très instable qui a suivi a entravé les efforts pour augmenter la production. Malgré le net recul de la violence depuis un an, le pays est récemment témoin d’un regain d’attentats meurtriers. Mais le plus grand risque pour l’industrie pétrolière est ailleurs : dans un manque d’encadrement juridique. L’adoption d’une législation nationale est retardée depuis des mois, en raison de divergences entre les Kurdes et le gouvernement central, dominé par les chiites, sur la répartition des ressources pétrolières entre l’Etat et les régions.

 

 

 




Equipe du journal électronique:
Equipe éditoriale: Névine Kamel- Howaïda Salah -Thérèse Joseph
Assistant technique: Karim Farouk
Webmaster: Samah Ziad

Droits de reproduction et de diffusion réservés. © AL-AHRAM Hebdo
Usage strictement personnel.
L'utilisateur du site reconnaît avoir pris connaissance de la Licence

de droits d'usage, en accepter et en respecter les dispositions.