Al-Ahram Hebdo,Monde Arabe |
  Président Morsi Attalla
 
Rédacteur en chef Mohamed Salmawy
Nos Archives

 Semaine du 13 à 19 mai 2009, numéro 766

 

Contactez-nous Version imprimable

  Une

  Evénement

  Enquête

  Dossier

  Nulle part ailleurs

  Invité

  Egypte

  Economie

  Monde Arabe

  Afrique

  Monde

  Opinion

  Société

  Arts

  Idées

  Littérature

  Visages

  Environnement

  Voyages

  Sports

  Vie mondaine

  Echangez, écrivez



  AGENDA


Publicité
Abonnement
 
Monde Arabe

Palestine. A quelques jours de la nouvelle session de pourparlers interpalestiniens au Caire, Mohamed Sobeih, secrétaire général adjoint de la Ligue arabe chargé de la Palestine, affiche son optimisme malgré les difficultés persistantes.

« Il faut placer les Palestiniens au-dessus
 de tout intérêt »

Al-ahram hebdo : Peut-on aujourd’hui parler d’impasse dans le dialogue interpalestinien ?

Mohamed Sobeih : Non, pas du tout, on est bien loin de parler d’impasse, bien au contraire, il y a de très grands efforts de la part des deux camps. Et je pense même qu’aujourd’hui on peut se déclarer optimistes pour l’avenir. Cependant, on ne peut pas négliger le fait que les différends sont complexes et nombreux et que les obstacles ne sont pas faciles à surmonter. C’est d’ailleurs peut-être pour cela qu’on n’arrive pas à espérer une réconciliation complète. Cela dit, le Fatah et le Hamas ont effectué des progrès dans la plupart des dossiers sensibles, comme par exemple les élections législatives et présidentielles. Mais il reste toujours quelques dossiers épineux toujours pas réglés.

— Pourtant, aucun progrès concret n’est pour l’heure notable et les réunions sont sans cesse renouvelées ...

— Cette question de relance des rencontres des négociation est normale. Les dossiers sont délicats et ne peuvent pas être réglés du jour au lendemain. Le plus important est que les représentants des factions aient de véritables intentions de réconciliation afin de ramener la paix interne au peuple palestinien. Autrement dit, il faut placer le peuple palestinien au-dessus des intérêts de toute faction et de tout gouvernement.

— Vous estimez donc que malgré tout, l’atmosphère actuelle est favorable au dialogue ...

— Très favorable, je dirais même que c’est maintenant ou jamais. Aujourd’hui, il y a en Israël un gouvernement très dangereux qui a refusé les accords d’Annapolis et a totalement rejeté l’idée des deux Etats. La cause palestinienne est aujourd’hui menacée et les Palestiniens pensent enfin à resserrer leurs rangs le plus vite possible pour faire face à ce danger.

— Quels sont les principaux points de tension ?

— Il y a quelques questions précises, autour desquelles les deux factions ne sont toujours pas parvenues à une formule qui puisse satisfaire les deux camps. Il s’agit de la formation d’un gouvernement d’union et de son programme, de la réforme des services de sécurité, du système électoral ainsi que de l’avenir de l’OLP. Mais je croix que bientôt, ces différends seront résolus.

— Que se passera-t-il si on ne parvient à aucun terrain d’entente ?

— Cela serait un choc et une véritable rechute pour la cause palestinienne qui auront des répercussions non seulement sur les Palestiniens et leur avenir mais aussi sur tous les pays arabes. Cependant, c’est un scénario peu probable. Comme je l’ai déjà dit, je suis optimiste. Et, paradoxalement, l’arrivée au pouvoir en Irsaël d’un gouvernement extrémiste est dans l’intérêt des Palestiniens.

— La communauté internationale condamne le Hamas sans cesse. En même temps, elle appelle à une réconciliation palestinienne. N’est-ce pas contradictoire ?

— Bien sûr que oui. Tout en condamnant le Hamas, la communauté internationale sait très bien qu’il n’est pas question de l’éloigner de ses comptes. Je voudrais d’ailleurs signaler que cette condamnation est injuste. La communauté internationale exige au Hamas de reconnaître Israël. Or, l’Organisation de la Libération de la Palestine (OLP) reconnaît déjà Israël, pourquoi donc demander au Hamas de le faire ? Iront-ils demander à Lieberman de reconnaître le Hamas en échange ? Le Hamas n’est pas allé agresser quiconque ni prendre des territoires qui ne sont pas les siens.

Propos recueillis par Chaïmaa Abdel-Hamid

 

Retour au sommaire

 




Equipe du journal électronique:
Equipe éditoriale: Névine Kamel- Howaïda Salah -Thérèse Joseph
Assistant technique: Karim Farouk
Webmaster: Samah Ziad

Droits de reproduction et de diffusion réservés. © AL-AHRAM Hebdo
Usage strictement personnel.
L'utilisateur du site reconnaît avoir pris connaissance de la Licence

de droits d'usage, en accepter et en respecter les dispositions.