Al-Ahram Hebdo, Opinion
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Rédacteur en chef Mohamed Salmawy
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 Semaine du 11 au 17 février 2009, numéro 753

 

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Opinion

Mohamed Salmawy

Salama A. Salama

Morsi Attalla
 

Wahid Abdel-Méguid


Edito

La légitimité de Maliki 

Le premier ministre iraqien, Nouri Al-Maliki, a triomphé aux élections provinciales et bénéficie désormais de la légitimité populaire qui lui manquait depuis son arrivée au pouvoir il y a trois ans. Les alliés du chef du gouvernement chiite se sont ainsi largement imposés à Bassora, la deuxième ville du pays, capitale du Sud chiite, et sont en tête à Bagdad. Les élections visaient à désigner 440 sièges de conseillers régionaux, qui nomment les gouverneurs et les administrations des provinces.

Ce succès permettrait à Maliki, considéré autrefois comme un dirigeant faible installé par des partis chiites plus puissants, d’élargir sa base dans les provinces et d’aborder en position de force les élections législatives prévues en fin de cette année. Nouri Al-Maliki dirige le parti Daawa, une formation islamiste chiite, mais il a fait campagne sur un programme plus large de rétablissement de l’Etat de droit, en évitant de s’appuyer sur une rhétorique religieuse. Le premier ministre a préféré insister sur un discours laïque et sécuritaire et appeler à l’unité nationale, un message qui semble avoir porté auprès des électeurs. Les partis laïques et nationalistes ont obtenu de bons résultats à travers le pays, alors qu’ils avaient été largement dominés par les partis religieux lors des précédentes élections provinciales en 2005. Il faudra cependant encore des mois avant que le paysage politique iraqien ne se dessine plus précisément.

La victoire de Maliki lui vaut aujourd’hui d’être courtisé par les deux principaux courants chiites qui cherchent à faire alliance avec lui pour diriger les neuf gouvernorats du sud de l’Iraq et Bagdad : le courant du chef religieux radical Moqtada Al-Sadr et le Conseil Suprême Islamique Iraqien (CSII), le parti chiite le plus puissant du pays, qui s’appuie sur des finances et un réseau solides, mais qui a perdu la haute main sur les sept provinces chiites et Bagdad, qu’il contrôlait depuis 2003. Plusieurs électeurs lui reprochent de n’avoir guère vu d’amélioration dans les provinces qu’il contrôle depuis quatre ans dans le sud du pays.

Le premier ministre devrait toutefois s’allier avec le CSII d’Abdel-Aziz Al-Hakim. Dans ce scrutin proportionnel, les alliances sont quasiment obligatoires pour diriger les provinces. Alors qu’une alliance semble exclue avec les Sadristes, qui avaient tenté de renverser Maliki, les relations entre le premier ministre et le SCII sont solides. Maliki doit une partie de son succès à son partenariat avec ce groupe qui ne l’a pas abandonné quand les Sadristes et les sunnites du Front de la concorde iraqienne ont quitté le gouvernement en 2007.

 




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