Al-Ahram Hebdo, Echangez, écrivez | Nasser, un homme inoubliable
  Président Morsi Attalla
 
Rédacteur en chef Mohamed Salmawy
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 Semaine du 1er au 7 août 2007, numéro 673

 

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Politique. Pour deux de nos lecteurs, il est certains hommes de valeur que nous ne devons jamais perdre de vue et qui ne seront jamais égalés.  

Nasser, un homme inoubliable

Le 23 Juillet 1952 est lié au nom d’un grand leader arabe, Nasser, qui organisa le mouvement des Officiers Libres puis la Révolution égyptienne. Nasser reste le rêve de tous les Arabes, rêve de la libération contre les colonisateurs. En Egypte, il mène des réformes dans plusieurs domaines : agriculture, industrialisation, éducation ... Il nationalise le Canal de Suez, fait tout son possible pour construire le Haut-Barrage. Son but essentiel est de mettre sur pied l’union arabe et de résoudre le problème palestinien. Son nom est aussi lié aux mouvements de libération dans le monde arabe et en Afrique. Son slogan est célèbre : « Ce qui a été pris par la force ne peut être restitué que par la force ».

Quelques historiens critiquent sa vie et son rôle, le peignant en dictateur malgré ses achèvements. Mais pendant la guerre entre Israël et le Hezbollah, dans les manifestations du monde arabe, les portraits de Nasser et Nasrallah sont brandis ensemble et leurs noms sont scandés en même temps. Pour beaucoup d’Arabes, Nasser et Nasrallah représentent le même symbole : la dignité arabe. Vraiment Nasser est un homme inoubliable.

Ahmed AlGared,Qéna–Kift.

 

Il est des Hommes qui ne meurent pas !

Yasser Arafat est mort physiquement, mais il est toujours vivant dans l’esprit de son peuple. Il est mort assassiné avec la tête haute en défiant ses ennemis, et tous les lâches de ce monde qui se sont tus devant la barbarie qu’Israël a utilisée contre lui et contre son peuple. Il est mort debout en attirant la sympathie des milliards d’être humains à travers la planète et en gagnant leur respect. Que ceux qui gouvernent aujourd’hui sachent que tant qu’ils font des concessions gratuites à leurs ennemis, ils seront humiliés davantage par lui et par ses alliés qui les considèrent, avec mépris, comme des amis « modérés ».

Le monde arabe contemporain a enfanté trois chefs d’Etat d’une valeur inégalée dans son histoire contemporaine : Nasser, Boumediene et Arafat, tous les trois sont morts assassinés par des armes invisibles de l’impérialisme américaine — sioniste, car ils étaient fidèles à leurs peuples et à leur principes. Ce sont des Hommes dont la mort pèse tout le poids physique de leurs pays respectifs, des Hommes qui ne meurent jamais chez leurs peuples, et dont l’orphelinat risque d’avoir une longue vie !

Quant à ceux qui les ont succédé, se laissant entraîner par la corruption en trahissant leurs peuples, leur vie a été un poids étouffant pour leurs peuples. Contrairement aux premiers, leur mort pèsera moins que le poids d’une feuille morte, elle sera un soulagement pour leurs peuples souillés par leur lâcheté et leur trahison.

Chérif Boudelal,Membre du Collectif « Paix Comme Palestine », France. 

Les Hôpitaux-business

Il est vraiment regrettable que les soins hospitaliers en Egypte soient taxés d’une négligence sans pareille. L’hôpital, tel que défini dans le dictionnaire, est un établissement charitable, hospitalier où l’on reçoit les gens pour les soigner. Que sont devenus les hôpitaux aujourd’hui ? Eh bien, très simplement, un établissement ou plutôt une machine à sous. Pour amasser des sous. Même si l’on convient qu’il en est ainsi, le service présenté aux malades devrait être en conséquence. Qu’en est-il en réalité ? Rien. Trois fois rien. Non, il y a une chose en contrepartie : une attente sans fin pour la consultation, même si cette dernière est très urgente. Tant pis, que le malade supporte ! On paie d’abord, et on attend ensuite. L’arrivée du médecin mérite bien une telle attente. Une fois là, c’est le début d’un autre parcours : le tour du patient lui-même.  Enfin, la consultation a lieu. Celle-là est beaucoup plus rapide, voire expéditive. Le diagnostic est vite établi, l’ordonnance richement remplie de médicaments de tous genres et un adieu très cordial pour faire place à un autre client payant. Et ainsi de suite.

Une fois chez-soi, l’on se rend compte, la plupart du temps, qu’une erreur minime ou grave a été commise. A qui la faute ? Qui en est responsable ? Ce n’est surtout pas l’hôpital, ni non plus le médecin. Il n’en reste qu’un seul responsable coupable, c’est certain : le patient lui-même qui finira par mourir par erreur ...

Sara Nour, Le Caire.  

« Bush interdit officiellement la torture »

C’est le titre incroyable d’une dépêche de l’Agence France-Presse (AFP) parue non pas il y a cinquante ans mais il y a quelques jours. Si Bush prend la peine d’interdire officiellement la torture, c’est qu’elle n’était interdite qu’officieusement, avec tout ce que cela suppose.

Sylvio Le Blanc, Montréal (Québec). 

Un curieux choix

Formedia Egypte est un programme de formation pour les professeurs de français en Egypte qui a pour objectif le renforcement linguistique chez les enseignants de français du secteur gouvernemental. Ce programme réalisé par le CFCC fonctionne depuis 3 année comme suit : un groupe de 20 enseignants sélectionnés chaque année dans chaque gouvernorat, pendant 3 ans, c’est-à-dire au total 60 professeurs par gouvernorat bénéficient d’une formation sur l’année. Ces groupes sont encadrés par des formateurs/tuteurs dont je suis un. Chaque été, certains de ces tuteurs/formateurs partent à Limoges en stage. Ayant participé activement depuis 3 ans à ce travail dans le gouvernorat d’Assiout, assisté au centre du Tadrib et au CFCC aux différents stages et réunions, je suis plus qu’étonné du choix très arbitraire de cette année ! En effet, a été choisi d’Assiout cette année, une collègue qui a abandonné la formation depuis 4 ans et qui se prépare à partir en Arabie saoudite rejoindre son époux médecin là-bas. De plus, d’autres ont été choisis ne faisant pas partie de la formation !!! En fait, le choix fait cette année est loin d’être juste.

Ali Abouzeid Tammam Farraj,Professeur et formateur de français,Assiout. 

L’Inde, pays des drôles !

L’Inde devient un pays où l’on trouve tous les drôles. Ce pays réunit toutes les contradictions en même temps : la pauvreté à côté de la richesse, l’ignorance à côté des nouvelles technologies et les armes nucléaires, la violence à côté de la tolérance, et enfin, le despotisme à côté de la démocratie, dont les lumières influencent les dernières élections présidentielles, en en faisant un fait exceptionnel que tous les pays doivent suivre. En effet, pour la première fois, une femme a été élue présidente. Pratibha Patil l’a emporté facilement face au vice-président sortant, en recueillant 66 % des voix du collège électoral. L’élection de cette avocate de 72 ans est cependant tout un symbole dans ce pays où les femmes sont encore victimes de nombreuses discriminations, et la nouvelle présidente estime que son élection améliorera la position encore très précaire des femmes en Inde. Toutes les 3 minutes, une femme y est violée, assassinée ou victime de violences. Et les discriminations ont la vie dure : seulement 8 % des membres du Parlement sont des femmes. L’élection de Pratibha Patil reflète donc la montée en puissance des femmes indiennes. Elles sont de plus en plus nombreuses dans le monde du travail et occupent parfois des postes importants dans les entreprises. J’espère que ce fait réveillera chez nous les consciences et creusera une route vers la réelle démocratie.

Mohamed Farouk Ahmed,Professeur de français, Zagazig. 

La Grande question

Je suis très surpris d’apprendre que la langue arabe a des difficultés d’évolution, voire d’existence, dans un pays comme l’Egypte que je considère comme la locomotive du monde arabe au vu de sa production prolifique dans tous les domaines.

Est-ce que monsieur Samir Hanna Sadeq, dans les pages d’Al-Ahram, ne pense pas que le problème est éminemment politique ? Sans une volonté politique unanime et partagée par tous les acteurs de la société, il me semble que toute tentative en vue de donner à la langue arabe la place qui lui revient risque d’être vouée à l’échec.

Taha,Le Caire.

 




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