Une amende au quatrième enfant famille .
A l’exemple de certains pays asiatiques, une de nos
lectrices propose des mesures plus strictes.
relatives au planning familial.
Depuis les années 1980, le gouvernement égyptien a tenté de
lutter contre une croissance démographique galopante qui
représentait une véritable entrave au développement. En
effet, avec un taux de croissance démographique élevé et une
croissance économique lente, les répercussions
socio-économiques étaient graves : chômage élevé, pauvreté
et analphabétisme dans les campagnes, etc.
Mais la politique entreprise par le gouvernement et les
multiples campagnes de sensibilisation n’ont pas porté les
fruits attendus. C’est pour cela que certaines voix
s’élèvent proposant des mesures plus strictes pour freiner
la croissance démographique.
On connaît tous l’exemple de la Chine et sa fameuse
politique de l’enfant unique. Il est certes impossible que
nous pratiquions cette politique dans notre pays, mais on
pourrait s’en inspirer. Je ne propose pas d’adopter cette
politique, cela serait contraire à notre religion et nos
mœurs, mais pourquoi ne pas imposer une amende aux familles
de quatre enfants ? Cela dissuaderait peut-être certaines
personnes.
Et le taux de natalité pourra éventuellement baisser.
Abir Ismaïl,Guiza.
L’argent au lieu de l’or
Tout jeune homme pense naturellement au mariage, lorsqu’il
termine ses études et son service militaire. Mais
malheureusement, les jeunes affrontent beaucoup d’obstacles
et de problèmes pour réaliser leurs rêves. D’abord, les
familles des jeunes filles imposent beaucoup de conditions
au prétendant avant d’accepter sa demande en mariage. Ces
conditions sont une dot importante, un grand appartement, un
bon métier et une chabka très chère (le cadeau en or que
l’homme offre à sa fiancée).
Tout cela sous prétexte de garantir un avenir à leur fille.
Mais ces familles ont oublié les conditions actuelles et la
crise économique de notre société, avec la crise du logement
et le chômage. D’autre part, il y a l’inflation et
l’augmentation des prix de presque tout, surtout l’or. En ce
qui concerne ce sujet notamment, j’ai envie de faire une
suggestion : le jeune homme peut offrir à sa fiancée une
chabka en argent. Je suis sûre que la majorité des filles
sont contre mon point de vue, mais les conditions qu’on vit
aujourd’hui nous permettent de faire ça. Ces jours-ci, un
gramme d’or dépasse les 100 livres égyptiennes. A mon avis,
c’est trop cher comme cadeau … Les jeunes couples peuvent
profiter de cet argent pour préparer leur appartement.
Alors, je vous propose que la chabka soit en argent, surtout
que maintenant, il y a de bonnes parures, bien fabriquées et
ornées de pierres. L’argent est plus modéré que l’or. Je
pense que si toute famille et chaque jeune couple étudient
mon projet, cela résoudrait une partie du grand problème :
le mariage, et peut-être diminuerait les prix de l’or en
Egypte !
Mona Hussein, Le Caire.
La calamité de notre temps
Deux chômeurs assis à un café passent leur temps en jouant
aux cartes ... Pendant le jeu, ils discutent ... Voici leur
dialogue que j’ai entendu alors que j’étais assis près d’eux
:
Chômeur 1 : On est mercredi ou jeudi aujourd’hui ?
Chômeur 2 : Je ne sais pas ... Mais pourquoi tu demandes ?
As-tu quelque chose à faire ?
Chômeur 1 : Non rien ... Je veux juste savoir quel jour on
est. Je ressens qu’ils sont tous les ...
Chômeur 2 : C’est normal ... Hier comme aujourd’hui comme
demain ... Rien ne change ...
Chômeur 1 : Tu as raison ... Rien ne change ... Rien ne
marche ... Même mon esprit a cessé de réfléchir ... Je pense
que le seul travail que mon esprit a fait est le fait de
demander quel jour on est.
Oui, c’est la triste vérité : la catastrophe de notre époque
est le chômage. Combien sont les jeunes chômeurs en Egypte ?
Jusqu’à quand resteront-ils perdus ? Ces misérables jeunes
ne font que jouer aux cartes, fumer la chicha, boire
n’importe quoi pour perdre leur temps ou bien pour oublier
leur misérable statut ...
Maiada Ahmed, Le Caire.
La rue Galaa, reine des bouchons
La circulation au Caire, malgré toutes les bonnes intentions
du ministère concerné, reste infernale. Surtout dans les
rues réputées depuis longtemps pour leurs embouteillages.
L’exemple le plus remarquable est la rue Al-Galaa. Cette rue
mérite bien un prix d’honneur pour ses bouchons et les
jongleries des chauffeurs de microbus et autres véhicules
appartenant à la « crème » des transports publics. Une
couronne d’épines continue à être posée tous les jours sur
cette rue et ses passants. Al-Galaa est devenue un symbole
de pollution intense, de saleté évidente et de bouchons
exemplaires. Serait-on par hasard condamné à subir à
l’infini cet état de choses ? Serait-ce un cas désespéré ?
Les mesures sont-elles condamnées à rester lettre morte ?
Sara Mamdouh,Le Caire.
Bravo à Louqsor
Je rentre d’un petit séjour à Louqsor, et en lisant votre
article sur la difficultés des Egyptiens à entrer dans Charm
Al-Cheikh, je dois vous dire que j’ai fait exactement la
même remarque à mon amie, lors de notre séjour à Louqsor.
La corniche ou plutôt l’espace entre le Nil et la corniche
est souvent interdit aux Egyptiens, il y a des contrôles
policiers à chaque escalier et les Egyptiens ne pouvant
justifier leur présence sur les lieux sont refoulés. Il ne
faut pas déranger les touristes. Je trouve cela très
dommage, car si je vais en Egypte, je veux des contacts avec
les Egyptiens et quand je dois traverser le Nil, je prends
toujours le ferry. Le contact avec les Egyptiens est
tellement agréable et enrichissant.
Pourquoi parquer les touristes, les voyages doivent être un
échange entre le touriste et l’autochtone.
Je tiens d’autre part à féliciter la ville de Louqsor pour
les travaux effectués pour restaurer les rues, les galeries
commerciales et les bazars.
Félicitations pour la magnifique place derrière le temple de
Louqsor où, le soir, de nombreuses familles égyptiennes
viennent prendre l’air et surveiller les enfants qui jouent.
Renée Zinzen, Theux, Belgique.
Silence complice et lâcheté
Après toutes les barbaries commises contre le peuple
palestinien, Israël menace d’assassiner tous ses dirigeants
appartenant au Hamas, qu’ils soient membres du gouvernement,
du Parlement ou appartenant à la résistance, aussi bien à
l’intérieur qu’à l’extérieur de la Palestine. Oui, le
silence complice de l’Occident et la lâcheté des régimes
arabes encouragent Israël à commettre davantage de crimes
contre le peuple palestinien désarmé, et à défier toutes les
lois et résolutions internationales.
Après avoir affamé le peuple palestinien par l’embargo et
tenté de provoquer une guerre civile entre les différentes
factions palestiniennes, Israël et ses complices veulent
obtenir davantage de concessions de leurs dirigeants en les
menaçant de mort.
Par le passé, Israël a assassiné des dizaines de dirigeants
palestiniens dans les pays arabes et en Occident, en plus de
centaines d’autres en Palestine. Après avoir assassiné le
président Arafat en l’empoisonnant, avec la complicité des
traîtres au sein même de son entourage, Israël veut en finir
avec le gouvernement élu démocratiquement par le peuple
palestinien et tous ses représentants qui restent debout.
Aujourd’hui, Israël menace de liquider une seconde fois le
premier secrétaire du mouvement Hamas, Khaled Mechaal (qui
vit en Syrie), sachant que ce dernier avait déjà été
empoisonné en Jordanie par le Mossad en 1997, puis sauvé par
un antidote administré par les assassins israéliens
eux-mêmes sous la pression du roi Hussein de Jordanie et du
président des Etats-Unis, Bill Clinton.
Le premier ministre palestinien, Ismaïl Haniyeh, et tous les
membres de son gouvernement ainsi que les députés et
dirigeants du Hamas sont la cible du gouvernement Olmert. Si
Israël se permet d’affirmer publiquement avoir décidé
d’assassiner les dirigeants palestiniens, c’est parce que
ses alliés, notamment les Etats-Unis et l’UE, le lui
permettent de par leur collaboration directe ou leur silence
complice.
Chérif Boudelal,Algérie.