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Aspects négatifs
Par Ibrahim Nafie

La première phase des élections législatives a révélé de nombreux aspects négatifs auxquels il est indispensable de remédier. Ce afin de développer et de faire réussir notre expérience démocratique. En effet, les listes électorales portent le nom d'Egyptiens décédés depuis des années.

De plus, les nouveaux électeurs n'ont pas été enregistrés et les noms des citoyens enregistrés sont pleins d'erreurs. Un fait qui a privé des milliers de voter.

Dans ce contexte, il est indispensable d'épurer les listes électorales et de se débarrasser des mesures bureaucratiques dans l'émission des cartes électorales. Ce en utilisant la carte d'identité comme carte électorale. Ceci mettra définitivement un terme au discours sur le problème des listes électorales, ce problème chronique qui ôte à nos élections l'un de ses aspects positifs.

Il existe aussi d'autres phénomènes négatifs dont il faut se débarrasser, comme les opérations de baltaga, l'achat des voix des plus démunis, l'enregistrement collectif, l'utilisation des biens de l'Etat, l'interdiction aux représentants de certains candidats d'assister au dépouillement du vote. Il est possible de remédier à ces aspects négatifs en appliquant la loi en toute transparence à tout le monde sans exception aucune.

De plus, les candidats du courant religieux ont utilisé des slogans se réclamant de la religion. Ce phénomène est extrêmement dangereux pour l'avenir de notre expérience démocratique. Il est indispensable d'interdire l'emploi de ces slogans dans le processus politique afin de préserver le caractère sacré de la religion.

C'est un acte délibéré de la part d'un groupe politique qui exploite la religion. La solution est simple. Il suffit de mettre en application la loi égyptienne qui ne permet pas l'emploi de tels slogans.

Cependant, les élections actuelles représentent un grand pas sur la voie du développement de notre expérience démocratique. Les gains sont nombreux comme les urnes transparentes, la supervision judiciaire, la surveillance de la société civile ainsi qu'une plus grande liberté pour les forces politiques qui ont exposé leurs programmes dans les divers médias.

Reste donc à remédier aux aspects négatifs dévoilés au cours de la première phase selon un programme évident à long et court termes.

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