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Syrie-Israël . Avec le raid israélien près de Damas, l'Etat hébreu prétend régler ses comptes avec les organisations palestiniennes. Celles-ci restent l'une des pièces maîtresses du jeu syrien. Mais de Tel-Aviv à Damas, la marge de manœuvre paraît limitée.
Une carte pour deux joueurs
« Israël frappera ses ennemis partout et par tous les moyens ». C'est ainsi que Tel-Aviv a menacé peu après sa plus profonde incursion aérienne en Syrie depuis la guerre d'Octobre 1973. Les Israéliens, probablement irrités par les festivités organisées par Damas et Le Caire pour célébrer le 30e anniversaire du 6 Octobre, ont choisi cette date, comme s'ils voulaient rappeler qu'ils sont encore là, aussi puissants, et toujours capables d'agresser les pays arabes, n'importe où et n'importe quand. L'objectif officiel israélien était d'attaquer un présumé camp d'entraînement de militants palestiniens installé en Syrie — dont l'existence n’a jamais été prouvée — pour venger l'attaque menée par une kamikaze du Djihad dans la ville de Haïfa.

Quelques heures après, les réactions étaient unanimes : stupeur et condamnation, sauf à Washington. Tout le monde se demandait pourquoi Tsahal avait agi de la sorte ? L'Etat hébreu cherche-t-il à provoquer la Syrie et à l'entraîner vers un véritable affrontement militaire ? Analyses et spéculations sont allées bon train. Les uns ont pris partie pour Israël, les autres pour la Syrie. L’hypothèse selon laquelle ce raid, qui s'est produit non loin de Damas, constitue une étape dans un plan plus large pour envahir la Syrie, a été plus ou moins écartée. Non parce qu'Israël ne veut pas faire la guerre, mais parce que les Etats-Unis ne le veulent pas, du moins pour le moment, avec un conflit qui n'est pas terminé en Iraq.


Sharon cherche une porte de sortie

Les analystes sont plutôt unanimes à considérer cette attaque israélienne comme étant un moyen de sortir de la crise intérieure. Le président syrien, Bachar Al-Assad, l'a affirmé, estimant qu'il s'agit « d'une tentative du gouvernement israélien pour sortir de la grave crise dans laquelle il est plongé en essayant de terroriser la Syrie et de l'entraîner ainsi que la région dans d'autres guerres ». Qadri Saïd, directeur de l'unité militaire au Centre d'Etudes Politiques et Stratégiques (CEPS) d'Al-Ahram, va dans le même sens et considère ce raid comme un message non pour la Syrie, mais pour le peuple israélien lui-même qui est furieux que Sharon n'ait pas pu lui apporter la sécurité promise lors de sa campagne électorale. « Il essaye de dire que son échec à empêcher les attentats anti-israéliens est dû à des éléments extérieurs, c'est-à-dire que la menace n'est plus intérieure, ne provenant pas des organisations opérant dans les territoires, mais de celles basées en Syrie ou bien au Liban ». Sharon voulait détourner son peuple de l'opération de Haïfa qui illustre l'échec total de son gouvernement. Car avec des mesures de sécurité renforcées en dehors même du restaurant visé, l'opération palestinienne a atteint sa cible. Selon Saïd, Sharon n'a fait que s'inspirer de cet échec ou de cette infiltration en agissant de même en Syrie, profitant d'une « inattention des défenses syriennes ».


Lorsque Bush s'identifie à Sharon
Un autre objectif est évoqué. Il s'agit, selon Gamal Mazloum, un ancien du Centre d'études des forces armées, de donner un « avertissement à Damas pour mettre un terme à son soutien aux organisations palestiniennes comme le Djihad et le Hamas ou le Hezbollah libanais, bête noire d'Israël ». En gros, de dire aux Américains : « Nous agissons comme vous, nous ne faisons que combattre le terrorisme ». Le message de sympathie de George W. Bush ne s'est pas fait attendre. « Nous ferions la même chose », a-t-il dit, affirmant que les « décisions qu'Israël prend pour défendre son peuple sont fondées ». Il a été le seul à le dire. Mais cela a suffi pour donner le feu vert à Sharon pour attaquer les Syriens, verbalement aussi. Selon le premier ministre israélien, « Israël a tiré la leçon de l'attaque égypto-syrienne d'il y a 30 ans. Il doit être sur le qui-vive et prêt à tout moment et être à la hauteur de ses ennemis comme si la prochaine guerre était au coin de la rue ». Son conseiller Raanan Gissin était plus clair, « plus de restrictions pas même géographiques pour avoir les dirigeants ou l'infrastructure des groupes terroristes ». Des déclarations qui démontrent que l'objectif n'est donc pas syrien et que les Israéliens ont du mal à traiter avec les organisations palestiniennes, même si les assassinats ciblés se poursuivent sans relâche. Qadri Saïd affirme que le problème avec les opérations de résistance est « dans leur caractère diffus ». Toute la puissance miliaire que possède Israël « peut impressionner des Etats, mais pas des organisations ». Cet arsenal puissant et sophistiqué ne fait pas peur aux Palestiniens. La preuve en est que l’Intifada se poursuit. Saïd estime qu'Israël en est conscient et cherche ainsi à retrouver sa force de dissuasion. Celle-ci a été assez forte après la guerre de juin 1967, mais a été brisée en 1973, puis par la première Intifada en 1989, avant d'être totalement anéantie par le Hezbollah qui a obligé Israël à se retirer du Liban en 2000. Pour récupérer sa capacité de dissuasion, il lui faudra des gouvernements comme interlocuteur et non ces structures plus ou moins fantômes que sont ces organisations.

C'est un peu comme les Américains dans leur dite guerre contre le terrorisme. Où est l'ennemi ? Qui est-il ? Personne ne le sait. Ce qui explique pourquoi le secrétaire américain à la Défense, Donald Rumsfeld, évoque la Syrie et l'Iran dans tous ses discours sur l'Iraq. Car tout autre ennemi dans ce pays n'a pas de visage. C'était cela la tentative israélienne : concrétiser l'ennemi, l'avoir toujours sous les yeux. Pousser donc la Syrie à limiter les activités des organisations anti-israéliennes, sinon lui en faire subir les conséquences. Mais Damas voit les choses autrement. Bachar Al-Assad a affirmé qu'il ne céderait pas aux injonctions de Washington lui demandant de bannir des territoires syriens les groupes palestiniens représentés, tout simplement parce qu'ils « ne sont nullement terroristes ». Mais de quelle marge de manœuvre dispose la Syrie pour maintenir sa ligne de soutien à toute forme de résistance ? Sur le plan purement militaire, personne ne peut nier le fait qu'il y a une sorte de lacune dans la défense syrienne. Qadri Saïd se demande comment les radars syriens n'ont pas pu intercepter les avions israéliens et comment il n'y a eu aucune intervention de la défense antiaérienne. Il est vrai qu'Israël est protégé par des systèmes assez sophistiqués, mais ceci n'empêche pas selon lui que « Damas doit réviser ses capacités militaires et d'intelligence et les renforcer ». Ce qui s'est produit c'était une démonstration de force de la part d'Israël et cela a mis la Syrie dans l'embarras face à son peuple.


Jeu serré pour l'Egypte

Pour l'instant, la seule riposte syrienne a été diplomatique. D'intenses efforts ont été déployés au Conseil de sécurité. Même si une résolution qui condamne Israël peut se heurter au veto américain. Et même si la Syrie a menacé de riposter de toutes les manières possibles en cas de nouvelle attaque israélienne, elle s'est déclarée ouverte à la poursuite du dialogue avec les Etats-Unis. Damas avait fait un geste envers Washington lors de la guerre en Afghanistan en lui fournissant des informations, mais ceci n'a pas infléchi la Maison Blanche. Les observateurs pensent que la Syrie peut faire davantage d'efforts sur la scène diplomatique, notamment à travers des réformes politiques à l'intérieur pour modifier son image auprès de Washington. Abandonner les factions palestiniennes n'est pas envisageable pour la Syrie pour l'instant parce que c'est sa stratégie pour récupérer le Golan occupé, qui abrite aujourd'hui plus de 17 000 colons. Les Syriens peuvent ainsi riposter indirectement parce que les factions palestiniennes et le Hezbollah, qui sympathisent avec eux, vont multiplier les attaques anti-israéliennes et réchauffer le front libanais. C’est peut-être la seule carte dont dispose Damas, puisqu'il npeut actuellement pas compter militairement sur les pays arabes pour ouvrir une nouvelle zone de tension autre que les Territoires et l'Iraq où les Arabes sont pris pour cibles. On pensait qu'une attaque contre les Syriens obligerait le gouvernement égyptien à intervenir, du fait des liens historiques et politiques entre les deux pays : l'union sous Nasser, la guerre d'Octobre menée en commun et aujourd'hui ce triangle stratégique Syrie-Egypte-Arabie saoudite. Du coup, le raid israélien porte atteinte à l'image de l'Egypte : la réaction du Caire a été jugée au-dessous des attentes, poussant les étudiants et des milliers d'autres Egyptiens à manifester. Mais l'Egypte refuse de jouer, comme Damas, la carte des factions et ne peut donc laisser son agenda politique être tributaire des actions de ces dernières. Mais que se passera-t-il si un nouveau raid israélien est mené contre la Syrie ? La réaction égyptienne sera-t-elle aussi mesurée ? « La première démarche égyptienne serait peut-être des pressions sur l'allié d'Israël, Washington. Parce qu'il ne faut pas oublier que les Américains ont des intérêts communs avec l'Egypte », déclare Saïd. D'autres ripostes égyptiennes, mais aussi arabes sont envisagées, tel un retrait de la coopération dans le domaine sécuritaire avec l'Occident. Ce qui porterait atteinte aux intérêts occidentaux dans la région et pousserait Washington et ses alliés à empêcher Israël de se comporter comme le gendarme du Proche-Orient.

Samar Al-Gamal
Ahmed Loutfi

Damas,
prochaine cible américaine ?

Alors que le raid israélien en Syrie a été condamné par la quasi-totalité de la communauté internationale, les Etats-Unis ont apporté clairement leur soutien à Israël. Non seulement le président américain, George W. Bush, s'est refusé à critiquer les autorités israéliennes, mais la commission des relations internationales de la Chambre des représentants du Congrès, à majorité républicaine, s'est prononcée, la semaine dernière, par trente voix contre deux, en faveur d'une résolution prévoyant des sanctions politiques et économiques contre Damas. Si ce texte devait être transformé en loi, il interdirait les exportations et les investissements américains en Syrie, réduirait la représentation diplomatique des Etats-Unis à Damas, et imposerait des restrictions dans les déplacements des diplomates syriens aux Etats-Unis.

En fait, ce texte, intitulé « Loi pour la responsabilité de la Syrie », renferme plusieurs accusations américaines contre la Syrie. Ils vont de la possession d'armes de destruction massive à l'occupation du Liban. Toutefois, Washington reproche surtout à Damas de soutenir « des groupes terroristes » palestiniens, tels les islamistes du Hamas et du Djihad islamique, et d'autoriser l'infiltration d’éléments armés en Iraq qui mènent des opérations anti-américaines. La Syrie est ainsi accusée par le gouvernement du Bush d'être « du mauvais côté du combat contre le terrorisme ». Les déclarations américaines hostiles à la Syrie résonnent comme un écho aux accusations israéliennes pour qui ce pays est un « Etat terroriste ».

Dans cette perspective et, hasard du calendrier ou pas, le vote du Congrès paraît s'inscrire dans « une pièce en trois actes » jouée en l'espace de quelques jours : après l'attentat de Haïfa, Israël frappe le territoire syrien pour la première fois depuis 1974. George Bush affirme avec force qu'Israël a le droit de se défendre. La commission du Congrès adopte sa résolution. « A mon avis, les buts principaux de cette résolution ne sont pas effectivement ceux que les Etats-Unis ont déclarés publiquement : combattre le terrorisme en Syrie et la débarrasser de ses armes chimiques. Il s'agit d'une tentative de pression pour amener la Syrie à modifier sa position de principe, concernant l'occupation américaine de l'Iraq et la situation explosive dans les territoires occupés par Israël et mener à la chute le régime baassiste syrien. En d'autres termes, c'est une sorte de chantage mesquin contre la Syrie parce qu'elle refuse de s'incliner face aux pressions américaines et israéliennes », affirme Mohamad Al-Sayed Saïd, vice-directeur du Centre d'Etudes Politiques et Stratégiques (CEPS) d'Al-Ahram.

Certes, la Syrie est inscrite depuis longtemps sur la liste du département d'Etat recensant les pays accusés de soutenir le terrorisme, mais les choses n'ont fait qu'empirer ces derniers mois entre Damas et Washington, engagés dans un dialogue de sourds. Bien que des projets de loi prévoyant des sanctions contre la Syrie fassent l'objet depuis deux ans d'un large soutien bipartite tant à la Chambre qu'au Sénat, la Maison Blanche et le département d'Etat avaient toujours fait pression sur les dirigeants du Congrès pour les dissuader de les soumettre au vote. Les responsables de l'administration mettaient en avant le fait que l'adoption de sanctions pourrait décourager la Syrie de coopérer avec les Etats-Unis dans la guerre contre Al-Qaëda, et avoir des effets néfastes sur le processus de paix entre Israéliens et Palestiniens. Le changement d'attitude de l'Administration américaine et ce, quelques jours après ce raid de l'aviation israélienne en territoire syrien, marque un net durcissement de la politique des Etats-Unis. Un responsable du département d'Etat a également expliqué, sous couvert d'anonymat, le changement d'approche de l'administration par les inquiétudes grandissantes suscitées par les efforts de la Syrie de se doter d'armes de destruction massive. S'y ajoute, poursuit-il, le fait que la Syrie manque aux engagements qu'elle a pris envers le secrétaire d'Etat, Colin Powell, qui s'était rendu à Damas en mai, de mettre fin aux représentations des groupes terroristes.

Au mois d’août déjà, l’administrateur américain de l’Iraq, Paul Bremer, affirmait que « plusieurs centaines de terroristes internationaux » avaient pénétré dans le pays depuis la fin officielle des opérations militaires en Iraq. « Nous avons vu des combattants étrangers qui correspondent au profil d’Al-Qaëda et qui voyagent avec des documents d’identité émis par la Syrie, le Yémen, le Soudan et l’Arabie saoudite », avait-il déclaré en mettant directement en cause Damas qui selon lui « devrait mieux contrôler sa frontière ». En visite en Iraq, dix jours après, le secrétaire américain à la Défense, Donald Rumsfeld, renchérissait en affirmant que les Etats-Unis étaient « mécontents » de la porosité des frontières syriennes, mais également iraniennes, empruntées régulièrement par des combattants étrangers. Aux journalistes qui l’accompagnaient durant son voyage, il a affirmé que plus de 200 personnes arrêtées en Iraq étaient originaires soit de Syrie, soit du Liban.

Ces accusations ont été aussitôt démenties par l’ambassade syrienne aux Etats-Unis, qui a dénoncé « une campagne de fausses informations et de désinformation sur la Syrie qui a commencé avant même le début de la guerre en Iraq ». Selon Damas, aucun dirigeant iraqien en fuite n’est réfugié en Syrie, et ce d’autant plus que les forces américaines « ont sécurisé les frontières occidentales de l’Iraq et contrôlent la situation ». Mais, les Etats-Unis, par la voix cette fois-ci de leur président, ont aussitôt relancé l’offensive anti-syrienne, Bush déclarant qu’il croyait en la présence « d’armes chimiques en Syrie », alors même que cette accusation n’a toujours pas été confirmée en ce qui concerne l’Iraq. Répondant à cette dernière accusation à peine voilée, l’ambassade syrienne aux Etats-Unis a affirmé que Damas était prêt à coopérer « pour débarrasser toute la région de toutes ces armes », en citant notamment les armes nucléaires d’Israël : « Nous accepterons non seulement le régime d’inspection le plus strict, mais nous l’accueillerons de tout cœur. Venez, nous vous en prions, où vous voulez, mais allez partout, dans chaque pays du Proche-Orient ».

Une fois encore, ce sont les thèses extrémistes de Donald Rumsfeld qui semblent l’emporter à Washington. Le secrétaire d'Etat à la Défense a égrené la longue liste des « erreurs » commises par le régime syrien de Bachar Assad, contrôlé par le parti Baas syrien, cousin du défunt parti Baas iraqien. Il « s’est associé au mouvement extrémiste Hezbollah en acheminant des terroristes, du matériel terroriste, des équipements et des explosifs à travers la vallée de la Békaa et occupe son pays voisin, le Liban », estime-t-il.
Après la chute du régime de Saddam Hussein, certains responsables américains n’ont en effet pas hésité, dans une menace à peine voilée, de conseiller à la Syrie de retenir la leçon iraqienne. « C’est une excellente occasion pour le régime de Damas d’abandonner la recherche d’armes de destruction massive », a ainsi souligné John Bolton, le sous-secrétaire d’Etat américain chargé des armements et de la sécurité internationale. Plus radical encore, le numéro 2 du Pentagone, Paul Wolfowitz, a, lui, jugé « nécessaire un changement de régime » en Syrie. Pour le politologue Mohamad Al-Sayed Saïd, cette campagne est motivée par les craintes de Washington concernant l'avenir de sa présence en Iraq. En effet, les Etats-Unis ont peur d'être confrontés à une résistance semblable à ce qu'a connu Israël au Liban. Cela entamerait leur projet impérial et éroderait le soutien populaire à l'intérieur du pays. Or, pour que cette résistance iraqienne s'organise, elle a besoin d'une aide étrangère, qui pourrait bien être la Syrie. Il faut donc comprendre les menaces à la Syrie comme une interdiction faite à Damas de se mêler de la crise iraqienne.

Cependant, la Syrie qui cherche le dialogue avec Washington, se fait forte de souligner par la bouche du président Bachar que « les Etats-Unis ont tout à perdre dans un boycottage économique de la Syrie. Ce sont plutôt les compagnies américaines qui ont signé avec la Syrie des contrats de prospection et d’exploitation de pétrole qui seront lésées ». De plus, la majeure partie du commerce syrien se fait avec l'Union européenne, qui a refusé de se joindre aux Etats-Unis dans leurs sanctions éventuelles contre Damas.

Les relations économiques entre les Etats-Unis et la Syrie peuvent-elles réellement jouer en faveur de Damas ? Toutes les prises de positions américaines semblent indiquer que Washington a d'ores et déjà choisi sa prochaine cible. Les Etats-Unis ont-ils l’intention de conforter leur théorie des « dominos démocratiques » selon laquelle le changement du régime à Bagdad devrait avoir un effet de contagion positif sur les pays voisins ?

Aliaa Al-Korachi
 

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