Les répercussions de la guerre civile en Syrie font l'objet d'une recherche publiée par le Centre des Etudes Politiques et Stratégiques (CEPS) d'Al-Ahram. L’étude dresse 4 scénarios possibles pour l’avenir du pays.
Pour l'Occident, le départ de Bachar Al-Assad n'est plus une condition préalable à toute négociation. Américains et Européens tendent ainsi à s'aligner sur la position russe qui affirme que le régime syrien est incontournable dans la lutte contre les extrémistes.
Malgré de récentes déclarations d’Erdogan, la Turquie dit toujours exiger le départ de Bachar Al-Assad. Le rôle d’Ankara a toujours été ambigu, entre soutien aux extrémistes en Syrie et attaques contres les Kurdes.
Randa Kassis, présidente du mouvement de la Société pluraliste et ancien membre du Conseil national syrien, affirme que certains pays doivent assumer leurs responsabilités, notamment sur la montée du radicalisme. Pour elle, il faut être réaliste et négocier sans conditions préalables avec Bachar Al-Assad et les partis modérés.
La crise des réfugiés syriens inquiète les dirigeants européens qui craignent des répercussions sur l'intégration européenne, et une montée en puissance de l'extrême droite. D'où une série de mesures visant à stopper leur afflux.
Sihanouk Dibo, conseiller politique du parti kurde, le parti de l’Union démocratique (PYD), et membre du comité de suivi de l’opposition nationale syrienne au Caire, déplore les positions de la Coalition nationale syrienne et estime que seules des négociations avec les partis modérés pourront mener au rétablissement de l’Etat syrien.
Donner la voix à des opposants syriens modérés, créer une opposition unifiée et inclusive en vue d'une éventuelle résolution politique du conflit syrien. Tel est le but du Caire, explique Nazih El Naggary, sous-directeur du cabinet du ministre égyptien des Affaires étrangères, lors d’une réunion du comité de suivi de l’opposition syrienne jeudi dernier au Caire.
Depuis le début de la guerre en Syrie, la position de Moscou est claire : il faut préserver le territoire syrien des groupes terroristes. Et pour la Russie, seul un Etat fort peut vaincre l’avancée des extrémistes.
Le groupe Etat islamique a décapité le grand archéologue syrien Khaled Al-Assaad, qui dirigea pendant 50 ans le service des Antiquités de Palmyre. Les autorités archéologiques de Damas et l’Unesco ont salué le courage de cet homme de 82 ans.
Parallèlement à la crise gouvernementale, la Turquie passe par un autre défi de poids : une guerre sur deux fronts, l’une contre le PKK en Turquie et en Iraq, et l’autre contre le groupe de l’Etat Islamique (EI) en Syrie.
Le Conseil de sécurité a voté une résolution qui permet d'enquêter sur l'utilisation d'armes chimiques par le régime syrien. Mais un long chemin reste à parcourir avant d'incriminer Damas.
Depuis plus de 17 ans, le comédien syrien Bassel Khayat navigue avec entrain d’une oeuvre artistique à l’autre. Son dernier téléfeuilleton, Tariqi (mon chemin), où il partage la vedette avec la chanteuse Chérine Abdel-Wahab, le place aux rangs des vedettes du bon vieux temps.Entretien.