Les deux attentats de Manchester et de Minya revendiqués par Daech ont braqué les lumières sur la dangerosité que représente le Front libyen en tant que refuge au djihadisme islamiste.
Profitant de son influence auprès des dirigeants libyens, la Russie essaye de jouer un rôle important pour régler la crise libyenne
Le croissant pétrolier libyen, dont le contrôle est hautement stratégique, est à nouveau le théâtre de combats entre des groupes armés et les forces du maréchal Khalifa Haftar.
L'Egypte et les pays voisins de la Libye multiplient les médiations à la recherche d'une solution consensuelle entre les protagonistes libyens.
Après la Syrie, Moscou cherche à étendre son influence dans le monde arabe en passant cette fois-ci par la Libye.
Alors que les voisins africains et arabes de la Libye s'activent tant bien que mal pour trouver une issue à la crise libyenne, l'entrée en jeu de Moscou risque de changer la donne.
Le président Abdel-Fattah Al-Sissi a reçu, jeudi dernier, le premier ministre libyen Fayez Al-Serraj. Des entretiens centrés sur la situation actuelle en Libye.
L'année 2016 s'est achevée sur trois événements majeurs dans les lignes de front au Monde arabe : la reprise d'Alep en Syrie, la libération de Syrte des mains de l'EI en Libye, et un changement d'équilibre au Yémen. De quoi donner lieu à des prévisions autant floues que complexes.