Les éditos ne cessent de creuser sur l’organisation Daech, et à l’occasion de chaque exaction terroriste, les nouveaux dangers se précisent. Certains préconisent de suspendre la religion, d’autres de prévenir une défaite arabe plus terrible que celle de 1967. Qui par la guerre et qui par la politique.
Les exécutions de deux otages japonais viennent rappeler que la reprise de la ville de Kobané par les forces kurdes la semaine dernière est loin de sonner le glas de la guerre menée contre Daech.
Face aux menaces de Daech tout au long des frontières nord du Royaume avec l'Iraq, ou à celles des Houthis qui sévissent à ses bords sud avec le Yémen, l'Arabie saoudite fait face à des défis sécuritaires majeurs.
Daech se nourrit de terreur, mais aussi de vide. Les figures de l'ancien régime occuperont la moitié du prochain Parlement égyptien. Et coup d'oeil sur la polémique autour du mausolée juif d'Abou-Hassira.
L’EI a subi un important revers en Iraq suite à la plus vaste offensive lancée dans la guerre anti-Daech. Une attaque menée par les Peshmergas pour reprendre le Mont Sinjar.
Zyad Aakl, analyste au Centre des Etudes Politiques et Stratégiques (CEPS) d’Al-Ahram.
3 questions à Dr. Moataz Salama, analyste au Centre des Etudes Politiques et Stratégiques (CEPS) d’Al-Ahram, sur la situation en Syrie après les frappes américaines contre Daech.
Les avancées militaires récentes face à l’Etat islamique ne doivent pas faire oublier la pérennisation de la capacité de l’organisation à se financer, majoritairement par le biais de l’extraction du pétrole et sa mise en vente clandestine
Kobané et Nalin, la femme qui y conduit les combats contre Daech, les Ukrainiennes qui rejoignent ce dernier, et des médecins froidement exécutés. C’est le regard de la presse cette semaine.
Contrainte à coopérer avec la coalition anti-Daech, la Turquie craint, en même temps, un renforcement de la prépondérance kurde dans la région.
L'EI conforte sa présence en Iraq malgré les frappes de la coalition, alors que les autorités ne font toujours rien pour s'attaquer au fond du problème.
Les bases turques seront utilisées par la coalition dans les frappes contre l'EI en Syrie. L'objectif est de sauver les régions kurdes, mais aussi d'affaiblir le régime d'Al-Assad.