Les pressions pacifiques exercées par les chiites pour faire tomber un gouvernement qu’ils jugent corrompu ont été condamnées par la communauté internationale. Celle-ci craint que les blocages et les sit-in ne conduisent le Yémen au chaos.
Bien qu’affaibli, Nouri Al-Maliki s’accroche à son poste. Il compte sur un regain d’allégeance des chiites face à la menace des insurgés sunnites. Un jeu qui risque de mettre en péril l’avenir de l’Iraq.
Les derniers attentats en Iraq s'ajoutent au regain de la violence observé ces derniers mois. Ils font craindre un retour aux sombres années du conflit entre sunnites et chiites.
Dans le monde arabe, les musulmans majoritaires sont divisés entre sunnites (80 %) et chiites (15 %). Les premiers craignent un « arc chiite » allant du Liban à l’Iran, en passant par l’Iraq. L’Arabie saoudite, l’Egypte et la Jordanie constituent un « triangle sunnite » qui lui fait bloc.
Après s'être converti au chiisme dans ses années universitaires, Mohamed Ghoneim a été l'objet de nombreuses persécutions, notamment de la part des autorités. Celles-ci refusent toujours de reconnaître son mouvement destiné à mettre fin aux discriminations dont souffrent les chiites égyptiens.
Le secrétaire général adjoint du parti Al-Nour, Chaabane Abdel-Alim, refuse le rapprochement égypto-iranien. Selon lui, Téhéran veut propager le chiisme en Egypte.
L’instabilité et les perspectives de « balkanisation » du pays se renforcent suite aux récentes manifestations. Les divisions entre chiites, sunnites et Kurdes restent vives, un an après le retrait américain
Les talibans ont perpétré une série d’attentats suicide contre la minorité chiite, faisant des dizaines de morts et de blessés à l’occasion de l’Achoura. Sur fond de violences, une réunion entre huit pays musulmans émergents s’est tenue à Islamabad.