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Mardi, 01 janvier 2013

Moubarak

Le président déchu Hosni Moubarak, 84 ans, transféré jeudi de sa prison à un hôpital militaire, souffre d'un épanchement pulmonaire et de côtes fracturées. Le procureur général a ordonné jeudi le transfert de Moubarak, condamné en juin à perpétuité, vers un hôpital militaire en raison d'une détérioration de son état de santé, selon une source du bureau du procureur. Des radiographies ont montré que l’ex-président avait des côtes fracturées suite à une chute dans la douche le 15 décembre et qu'il souffrait d'une accumulation de liquides dans les membranes autour des poumons, a indiqué un rapport médical fait à la demande du procureur.

Le bureau du procureur a assuré que l'ancien président retournerait à la prison de Tora, dans la banlieue sud du Caire, une fois les traitements nécessaires terminés.

Gouvernement

Mohamad Mahsoub, secrétaire d'Etat aux Affaires parlementaires, a annoncé jeudi sa démission du gouvernement. Dans un courrier publié sur Internet, Mahsoub, numéro deux du parti islamiste modéré Al-Wassat, a évoqué « de nombreuses politiques et actions qui contredisent ses convictions personnelles » et a critiqué l’incapacité du gouvernement à récupérer les fonds détournés par les cadres de l’ancien régime. Sa démission intervient deux jours après l’annonce de celle du ministre des Télécommunications, Hani Mahmoud, qui avait expliqué ne pas pouvoir s’adapter « à la culture du travail gouvernemental, surtout dans le cadre de la situation actuelle du pays ». Le 26 décembre, le président s’est engagé, dans un discours télévisé, à « déployer tous (ses) efforts pour soutenir l’économie égyptienne, qui fait face à d’énormes défis », et a ajouté préparer « les remaniements ministériels nécessaires », sans plus de précision.

Libération

La justice a décidé la semaine dernière de libérer sous caution l’ancien président du Sénat, Safouat Al-Chérif, en détention depuis l’an dernier. Al-Chérif, l’un des piliers du Parti National Démocrate (PND, aujourd’hui dissous), reste jugé pour enrichissement illégal et abus de pouvoir. Il doit être libéré contre une caution de 50 000 L.E., ayant passé en prison la période maximale de détention provisoire qui est de 18 mois. En octobre, plusieurs autres figures du régime Moubarak, accusées d’avoir envoyé des hommes de main à dos de cheval et de chameau pour attaquer les manifestants place Tahrir, en février 2011 en pleine révolution, avaient été acquittées, provoquant la colère de nombreux Egyptiens.

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