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  Président
Abdel-Fattah El Gibali
 
Rédacteur en chef
Hicham Mourad

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 Semaine du 11 au 17 juillet 2012, numéro 930

 

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Politique. L’une de nos fidèles lectrices lance un message au nouveau président de la République.

 

A Monsieur le président

 

Le président élu de l’Egypte pour les prochaines quatre années est Mohamad Morsi, candidat des Frères musulmans. Toutes mes félicitations au nouveau président.

Lorsque j’ai appris cette nouvelle, j’étais choquée, parce que je n’ai jamais imaginé qu’après la révolution nous aurions un président appartenant aux Frères musulmans ou de tendance islamiste. Tout simplement parce qu’avec le déclenchement de la révolution, et pendant que les jeunes étaient à la place Tahrir en train de faire face à la mort, les Frères musulmans et les islamistes en général ont essayé de persuader le peuple que Dieu n’aime pas ceux qui se révoltent contre le gouverneur. Ce sont eux qui avaient accusé les jeunes révolutionnaires de drogués et de baltaguis.

Etant croyante, je sais très bien que ce qu’ils disent n’a pas de sens dans l’islam, car l’islam que je connais est une religion qui invite les gens à la tolérance, à la paix, à l’honnêteté et à toutes les valeurs humaines connues. Le problème est que le président se dit Frère musulman. Il est allé même jusqu’à promettre la libération du cheikh Omar Abdel-Rahmane, incarcéré aux Etats-Unis pour terrorisme. Il n’est pas besoin de vous rappeler que c’est grâce aux « fatwas » de ce dernier que le penseur et célèbre écrivain Farag Fouda a été assassiné par les djihadistes.

Un dernier mot au président : M. Morsi, vous devez être sûr que le poste que vous occupez a besoin d’une certaine sagesse politique et sociale. J’ai l’impression que vous voulez vous attirer l’enthousiasme du peuple à la manière du défunt Abdel-Nasser. Malheureusement, ce n’est plus le cas.

Je vous prie de cesser ces déclarations qui ne sont que des mots. Les actes importent plus. Faites la construction d’une Egypte juste et tolérée. Je pense qu’avant de penser au terroriste Omar Abdel-Rahmane, il vaut mieux venir en aide à l’activiste Al-Guizawi, avant qu’il ne soit trop tard.

Nadia Youssef,

Le Caire.

 

 

 

L'heure du choix

 

 

Tout d’abord, je voudrais remercier l’équipe d’Al-Ahram Hebdo pour ses efforts fournis à suivre les événements locaux et mondiaux. Permettez-moi d’exprimer le sentiment d’un Egyptien qui a vécu un moment historique dans l’histoire de son pays comme la victoire de 1973. Je voudrais remercier le Conseil suprême des forces armées qui a pu réaliser ce qu’il a promis en organisant des élections transparentes.

Deux candidats, deux tendances s’opposent entre islam politique et gouvernement civil. Mohamad Morsi a gagné avec 51,7 % contre Ahmad Chafiq. Les Egyptiens se sont rendus aux urnes pour la première fois pour une élection présidentielle libre.

Une expérience historique et sans précédent que tous les Egyptiens doivent prendre en considération pour l’avenir. D’autres élections auront lieu dans 4 ans. La démocratie se fraye une voie en Egypte.

Mohamed Hassan Galal,

Damiette.

 

L'Egypte doit avancer

 

Comme beaucoup d’Egyptiens, je voudrais exprimer mon souhait de voir mon pays progresser doucement mais sûrement. Maintenant que l’élection présidentielle est terminée, j’espère que la situation s’améliorera.

Puis, je voudrais savoir pourquoi certains citoyens sont encore en sit-in place Tahrir ? Est-ce que nous voulons rester au point mort ? Pourquoi ne pas cesser cette façon facile de refuser ?

J’espère que tout le monde pourra un jour mesurer l’importance pour l’Egypte de se ressaisir et faire ses premiers pas. Je parle ici bien sûr des premiers pas d’une avancée économique. Alors aidons-nous les uns et les autres à remettre notre grand pays sur pied.

Ahmad Hassan,

Le Caire.

 

 

Le Copte et le président

 

Tout d’abord, permettez-moi de féliciter toute l’équipe d’Al-Ahram Hebdo pour ses efforts fournis afin que nous puissions lire de si bons articles. Ensuite, je souhaite exprimer mon admiration pour l’article intitulé « Les coptes et le nouveau président », écrit par Sameh Fawzi dans la page Opinion du dernier numéro d’Al-Ahram Hebdo nº 929. Je pense que l’auteur a entièrement raison : « Pour mieux traiter avec la question copte, Dr Mohamad Morsi est appelé à aller au-delà des apaisements verbaux. Il est impératif que cela soit fait sur la base de la citoyenneté. En d’autres termes, il faut que la relation des coptes avec l’Etat soit régularisée par des lois et des politiques déterminées dans tous les domaines ». Je pense que les coptes n’attendent  du nouveau président ni des promesses ni des paroles, mais de véritables actes. Les coptes veulent se sentir réellement partie intégrante de la société égyptienne dans tous les sens du terme. Les coptes doivent être placés dans des postes importants tout comme leurs frères musulmans. Ils ne doivent être privés de rien.

Tamer Hussein,

Le Caire.

 

 

Mettons-nous à produire

 

Il est temps de se mettre à produire et de travailler pour que le pays puisse se rétablir. Assez de manifestations et de contestations sur les places et dans les rues. Beaucoup d’Egyptiens sont d’accord pour manifester leur mécontentement. Mais il en existe beaucoup d’autres qui en ont assez de ces manifestations qui les empêchent de vivre normalement. Ramadan approche et nous voulons que les choses se calment un petit peu. Trop d’obstacles et d’embouteillages que nous devons absolument éliminer par tous les moyens. Nous devons tous contribuer à tout nettoyer et préparer notre avenir.

Mina Chaker,

Le Caire.

 

 

 

Cette transparence qui nous manque

 

 

« Cela fait quelques semaines qu’on n’a pas annoncé la mort de Moubarak, peut-être devons-nous nous rassurer sur sa santé ». J’avais lu ce commentaire sur Facebook écrit par l’une de mes amies, suite à l’annonce de la mort clinique de Moubarak, avant qu’elle ne soit niée quelques heures après. En fait, ce commentaire reflète l’état de méfiance que porte le peuple vis-à-vis des déclarations de l’Etat.

En fait, plusieurs croient que tout ce qui est déclaré est faux et que cela, la plupart du temps, ne vise qu’à manipuler l’opinion publique pour un objectif au service de l’Etat. En d’autres termes, dans le cas de Moubarak, l’Etat voulait susciter la sympathie du peuple afin de modifier le verdict de la justice contre Moubarak, ou même de le relâcher.

Dans les Etats européens et civilisés, les nouvelles concernant la santé du président, sa fortune, son salaire et ses dépenses effectuées durant son mandant sont toujours clairement publiées et connues par tout le monde. Ce ne sont plus des secrets militaires comme c’est le cas chez nous.

Malheureusement, il apparaît que cette attitude sera reconduite même après l’élection du nouveau président. Nous rêvons tous d’un nouvel esprit de transparence qui caractérise la vie politique en Egypte, mais probablement cela ne sera pas réalisé dans un proche avenir.

Abdallah Ahmad,

Le Caire.

 




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