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 Semaine du 23 au 29 novembre, numéro 897

 

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Elections . Un de nos lecteurs exprime son inquiétude concernant les résultats des prochaines législatives.

Un scrutin et des inquiétudes

Dans quelques jours, le 28 novembre, nous aurons des élections législatives qui, assurément, seront différentes des précédents scrutins, parce qu’elles font suite à la révolution du 25 janvier. Aucune des forces qui se présentent à ces élections n’inspire véritablement confiance. Les islamistes auront cette fois-ci une très forte présence. Mais leur discours n’inspire pas confiance, surtout en ce qui concerne la femme. C’est vrai que les partis islamistes comme Liberté et justice présentent des femmes sur leur liste. Mais d’un autre côté, les islamistes disent que la femme doit rester à la maison et que sa voix est prohibée devant les hommes. Les islamistes suivent-ils un nouveau dicton voulant que « la fin justifie ce qui est proscrit » ?

De l’autre côté de la barre, les trois principaux partis, à savoir le néo-Wafd, Al-Tagammoe et le Parti nassérien, seront présents. Le Wafd représente les forces libérales. Il s’est nettement affaibli comparé à ce qu’il était autrefois. Quant au Tagammoe, il a perdu sa capacité à mobiliser les forces de la gauche. Outre ces deux partis, il existe plusieurs formations libérales mais elles n’ont aucune véritable popularité. Nous sommes donc devant des partis fragiles. Que faire ? Visiblement, nous n’avons qu’un choix très limité : les islamistes ou les partisans de l’ex-PND. Il y a de quoi avoir peur et être inquiet.

Ahmed Atta, Le Caire.

Connaissez vos droits

Jour après jour, on découvre que Facebook est un moyen efficace pour faire bouger l’opinion publique.

Dernièrement, un groupe de jeunes a lancé une campagne sur Facebook baptisée « Connaissez vos droits ». Son but est de demander aux citoyens de placer leurs poubelles devant le siège de la municipalité pour obliger les responsables à s’intéresser à la question de la propreté. Il s’agit de leur faire comprendre qu’il faut travailler et collecter les ordures qui s’entassent dans les rues. Car c’est une véritable catastrophe. Nous payons les frais d’entretien qui sont ajoutés à la facture d’électricité alors que les ordures s’amoncellent dans les rues.

Je pense que c’est une bonne initiative, mais est-ce qu’il s’agit véritablement d’une idée applicable dans d’autres domaines de la vie quotidienne ? Pourquoi ces problèmes restent-ils souvent sans solution ? Où sont les responsables ?

N’oublions pas qu’une grande partie d’Egyptiens sont pauvres et vivent dans les zones sauvages. Est-ce qu’ils continueront à vivre entourés de ces tonnes d’ordures et de maladies ? A qui incombe la responsabilité de ces problèmes ?

Quelques mois après la révolution, les Egyptiens sont entrés dans un état de dépression car ils ont senti que leur révolution a échoué.

J’écris ces modestes mots pour lancer un appel à tous les citoyens car nous voulons que notre pays se redresse et soit en sécurité. Il ne faut pas être pessimiste mais la réalité est loin d’être gaie. C’est vrai qu’il y a beaucoup de problèmes. Quel sera le sort des prochaines élections législatives qui auront lieu dans un climat d’insécurité et de craintes ? Aux vrais responsables qui dirigent ce pays de bouger pour faire quelque chose !

Abdel-Rahman Al-Kady,
Al-Cheikh Zayed.

N’oublions pas Jérusalem !

A mon avis, Jérusalem est la plus importante ville au monde, que ce soit sur le plan religieux, historique ou géographique. Cette ville a été le berceau des 3 grandes religions révélées. La ville sainte a connu des luttes ardentes dès l’aube de l’Histoire, essentiellement parce qu’elle abrite des lieux saints de l’islam, du judaïsme et du christianisme. Jadis, la souveraineté de la ville était à la base d’une lutte entre ces trois religions. Le premier Etat hébreu a été fondé en Palestine en l’an 1000 av. J.-C. après une lutte acharnée entre les juifs et les populations de la région. Puis sont venues les époques grecque et romaine. Par la suite, la civilisation islamique a régné sur Jérusalem et la Palestine a été arabisée. Elle a connu alors d’innombrables troubles politiques et militaires. Cette période a témoigné des Croisades, dont les tenants ont occupé Jérusalem. Mais Salaheddine Al-Ayoubi (Saladin) a libéré Jérusalem et y a établi l’amour, la tolérance et la fraternité. Il a permis aux juifs de visiter leurs lieux saints. Puis, Jérusalem est tombée entre les mains de l’occupant britannique. Ce fut une nouvelle étape de l’histoire de la ville sainte. Par la suite, le mouvement sioniste est intervenu pour modifier l’aspect démographique de Jérusalem et de la Palestine. Aujourd’hui, la question de Jérusalem est un point épineux des relations entre les Palestiniens et les Israéliens. Israël veut maintenir sa souveraineté sur la ville de Jérusalem.

Ossama Badawi,
Nouveau Caire.

Les peuples se libèrent

Tous les peuples du monde se sentiront libres une fois que le peuple palestinien sera totalement libéré. Une libération qui sera obtenue au fur et à mesure que les peuples prendront conscience du danger de l’idéologie sioniste. La libération du peuple palestinien a commencé lorsque plusieurs pays ont boycotté Israël. Ensuite, il y a eu le vote, le 31 octobre dernier, de 107 Etats membres de l’Onu en faveur de l’admission de la Palestine comme membre à part entière de l’Unesco. Et le processus de libération s’achèvera lorsque l’idéologie sioniste sera morte, lorsque le droit l’emportera sur l’injustice, et lorsque la domination sioniste sur les peuples et leurs dirigeants prendra fin. Le monde sera alors soulagé et les peuples libérés. Le vote de la France en faveur de l’admission de la Palestine à l’Unesco est un pas important du peuple français qui ne comprend pas la politique de deux poids, deux mesures au profit d’Israël menée par ses dirigeants depuis des décennies. C’est un signe de délivrance pour ce pays qui a été l’une des puissances ayant injustement livré la Palestine aux milices sionistes pour se faire pardonner de la collaboration du gouvernement de Vichy avec les nazis. Le peuple français voit ses dirigeants se libérer, enfin, de cette culpabilité. Pour une fois, nous pouvons dire que la décision de la France de voter en faveur de l’admission de la Palestine honore le peuple français.

Nous espérons que la France mettra définitivement fin à sa politique de deux poids, deux mesures, menée jusqu’alors au profit d’Israël et au détriment du peuple palestinien. Les dirigeants de ces 107 pays ne pouvaient plus être des spectateurs face aux humiliations infligées par Israël au peuple palestinien. Avec cette décision, ils ont honoré la justice et ont lancé un message à leurs peuples pour leur dire qu’ils ne pouvaient plus continuer à être complices des crimes d’Israël. Il reste à espérer que les dirigeants des Etats qui ont voté contre ou se sont abstenus lors de ce vote se ressaisissent et décident de se libérer du joug siono-étasunien.

Chérif Boudelal,
France.

On a volé la révolution

Le tribunal administratif d’Alexandrie a refusé l’exclusion des partisans de l’ex-PND car il n’y a pas une loi stipulant explicitement leur exclusion de la vie politique. Où sont les juristes ? Après la révolution du 25 janvier, pourquoi n’ont-ils pas élaboré une loi pour écarter les partisans de ce parti dissous ?

Où est la loi de trahison ? Est-ce que cette décision a été prise par le Conseil suprême des forces armées parce qu’il veut que les anciens membres du PND participent aux législatives pour faire un équilibre au sein de l’Assemblée du peuple avec les Frères musulmans dans le cas où ils réussiraient ? Ou parce qu’il a peur que ces anciens membres provoquent une vague de violence dans toute l’Egypte s’ils sont écartés de ces élections ? Malheureusement, je pense que le premier ministre, Essam Charaf, et le Conseil des forces armées font une mise en scène pour nous faire croire qu’ils veulent vraiment écarter les anciens membres de l’ex-PND sans pour autant promulguer une loi.

Galila Aly,
Guiza.

 




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