Le 23 Juillet 1952,
étapes
marquantes
Le 23
Juillet 1952, ce
fut la
révolution, une date
mémorable,
celle
d’une action ayant
amené des
changements
dans
tous les domaines,
politique,
économique, social et
culturel.
Gamal
Abdel-Nasser, deuxième
président de la
République après
Mohamad
Naguib et somme
toute le
vrai artisan de
ce
mouvement des Officiers
libres
comme on l’appelait,
est une
figure emblématique
à tous
les niveaux,
difficile
à limiter son action.
Ce qui
compte beaucoup ce
sont des options
politiques
mondiales,
dont il
a été un des
initiateurs. A
titre
d’exemple le tiers-mondisme
et le non-alignement.
Ainsi,
il participa
du 18 au 24
avril 1955
à la
conférence de Bandung
qui fut le point de
départ
du processus
devant
aboutir à la
création
du
Mouvement des non-alignés.
Le 16 mai 1956,
l’Egypte
reconnaît la Chine
populaire.
Etape
logique dans
ce même
contexte et
dans
cette volonté
que le monde
ne soit
pas uniquement
bipolaire,
c’est-à-dire les
Etats-Unis d’un
côté et
l’URSS d’un autre.
Avec Nehru (Inde) et Tito (Yougoslavie),
il fut
donc un de
ces leaders qui
faisaient
vibrer la
foule
dans l’ensemble
du tiers-monde.
Etant un des leaders des
pays issus de la
décolonisation et
il met
notamment en garde
les pays ayant
acquis
fraîchement leur
indépendance
contre
une nouvelle forme de
colonisation
économique,
que ce
soit par
l’Occident
ou par le bloc
soviétique. Il
fut
aussi le chantre
du
panarabisme. Certains
contestent son action en
ce qui
concerne ce point en
particulier. Le
nationalisme,
dont il
fut le fervent
défenseur, a
mené à
la libération des
derniers pays
colonisés,
mais
aussi à des
changements de régimes et
d’opposition
entre
Etats « progressistes
» et « réactionnaires ».
Mais
une nouvelle ère
est née
dans le Moyen-Orient
et le panarabisme
restera
l’idéal nationaliste
et le rêve
à la
recherche duquel les
peuples
arabes aspirent
toujours. En plus
aussi de
ce
souhait de voir les
intérêts
économiques
arabes
servir les intérêts
arabes et non
ceux de
l’Occident. Et sur le
plan intérieur ? De
nombreux
acquis en
faveur
du peuple,
dont
l’éducation rendue
à la disposition de
toutes les classes. Sa
réalisation la plus
pharaonique,
c’est le
cas de le dire,
est la construction
du barrage
d’Assouan et le
lac qui
porte son nom, construit
pour fournir de
l’électricité et
réduire les
crues
du Nil. Cela
fut une
véritable
épopée
comparée aux œuvres
grandioses,
où tout un
peuple
s’associe pour un idéal,
un objectif et
une
réalisation.
Et
l’héritage de cette
révolution ?
C’est le
maintien de la
volonté
d’indépendance de non-alignement,
de panarabisme
aussi. Et
l’on
dirait aussi la
volonté de
modernisation et de
construction en dépit de
modifications idéologiques
très
importantes.