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 Semaine du 21 au 27 juillet 2010, numéro 828

 

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Opinion

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Edito

Le 23 Juillet 1952, étapes marquantes

Le 23 Juillet 1952, ce fut la révolution, une date mémorable, celle d’une action ayant amené des changements dans tous les domaines, politique, économique, social et culturel. Gamal Abdel-Nasser, deuxième président de la République après Mohamad Naguib et somme toute le vrai artisan de ce mouvement des Officiers libres comme on l’appelait, est une figure emblématique à tous les niveaux, difficile à limiter son action. Ce qui compte beaucoup ce sont des options politiques mondiales, dont il a été un des initiateurs. A titre d’exemple le tiers-mondisme et le non-alignement. Ainsi, il participa du 18 au 24 avril 1955 à la conférence de Bandung qui fut le point de départ du processus devant aboutir à la création du Mouvement des non-alignés. Le 16 mai 1956, l’Egypte reconnaît la Chine populaire. Etape logique dans ce même contexte et dans cette volonté que le monde ne soit pas uniquement bipolaire, c’est-à-dire les Etats-Unis d’un côté et l’URSS d’un autre. Avec Nehru (Inde) et Tito (Yougoslavie), il fut donc un de ces leaders qui faisaient vibrer la foule dans l’ensemble du tiers-monde. Etant un des leaders des pays issus de la décolonisation et il met notamment en garde les pays ayant acquis fraîchement leur indépendance contre une nouvelle forme de colonisation économique, que ce soit par l’Occident ou par le bloc soviétique. Il fut aussi le chantre du panarabisme. Certains contestent son action en ce qui concerne ce point en particulier. Le nationalisme, dont il fut le fervent défenseur, a mené à la libération des derniers pays colonisés, mais aussi à des changements de régimes et d’opposition entre Etats « progressistes » et « réactionnaires ». Mais une nouvelle ère est née dans le Moyen-Orient et le panarabisme restera l’idéal nationaliste et le rêve à la recherche duquel les peuples arabes aspirent toujours. En plus aussi de ce souhait de voir les intérêts économiques arabes servir les intérêts arabes et non ceux de l’Occident. Et sur le plan intérieur ? De nombreux acquis en faveur du peuple, dont l’éducation rendue à la disposition de toutes les classes. Sa réalisation la plus pharaonique, c’est le cas de le dire, est la construction du barrage d’Assouan et le lac qui porte son nom, construit pour fournir de l’électricité et réduire les crues du Nil. Cela fut une véritable épopée comparée aux œuvres grandioses, tout un peuple s’associe pour un idéal, un objectif et une réalisation.

Et l’héritage de cette révolution ? C’est le maintien de la volonté d’indépendance de non-alignement, de panarabisme aussi. Et l’on dirait aussi la volonté de modernisation et de construction en dépit de modifications idéologiques très importantes.

 

 




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