Al-Ahram Hebdo, Idées | Un pont vers la Syrie
  Président Morsi Attalla
 
Rédacteur en chef Mohamed Salmawy
Nos Archives

 Semaine du 3 au 9 septembre 2008, numéro 730

 

Contactez-nous Version imprimable

  Une

  Evénement

  Enquête

  Dossier

  Nulle part ailleurs

  Invité

  Egypte

  Economie

  Monde Arabe

  Afrique

  Monde

  Opinion

  Société

  Arts

  Idées

  Littérature

  Visages

  Environnement

  Voyages

  Sports

  Vie mondaine

  Echangez, écrivez



  AGENDA


Publicité
Abonnement
 
Idées

Librairie . Propriété de la maison d’édition syrienne du même nom, Al-Mada a récemment ouvert ses portes au centre-ville du Caire. L’événement tombe à point nommé en cette année 2008 qui fait de Damas la Capitale de la culture arabe.

Un pont vers la Syrie 

A deux foulées de la place Talaat Harb et en face de l’enseigne mythique du café Riche est nichée la nouvelle librairie, Al-Mada. Voilà deux mois que cette adresse très courue du milieu intellectuel cairote a ouvert ses portes vitrées, deux mois que ses étagères regorgent de publications de qualité.

La maison d’édition Al-Mada a été créée par l’Iraqien Karim Fakhri à Damas, alors qu’il fuyait le régime de Saddam Hussein. Aujourd’hui, on trouve des points de ventes à Beyrouth et Bagdad, et depuis quelques semaines au Caire. L’installation d’Al-Mada vient combler un grand vide chez un lectorat pour qui le livre arabe n’est procuré que très rarement, et presqu’uniquement pendant la Foire du livre du Caire.

Madame Ban, une Iraqienne mariée à un Egyptien, est la directrice de l’antenne cairote. Elle explique les spécificités des publications de cette maison d’édition au milieu des hautes bibliothèques en bois verni, créant une atmosphère à la fois chaleureuse et studieuse. « Le lectorat égyptien nous connaît car avant d’ouvrir cette librairie, nous étions présents sur les stands de la Foire du livre du Caire. Le mot d’ordre des éditions Al-Mada est la qualité de la traduction, c’est pourquoi nous avons à faire à un lectorat exigeant et intellectuel », explique-t-elle, en désignant les ouvrages qui l’entourent. La qualité des livres proposés par la librairie lui épargne de sombrer dans la crise qui touche le monde de l’édition, puisque le lectorat est très ciblé et fort intellectuel.

« La maison d’édition Al-Mada a notamment forgé sa réputation sur les traductions des prix Nobels de littérature, qui année après année, sont traduits par les plus grands professionnels », précise Mme Ban avec un grand sourire. S’ajoute à cette collection toujours attendue, les innombrables romans qui se sont écoulés dernièrement, toutes maisons d’édition confondues, dans l’ambiance de fête qui règne à Damas, capitale 2008 de la culture arabe. Une longue liste orchestrée notamment par des romanciers est qualifiée par la fièvre du roman syrien, dont Ahera wa nesf magnoun (une prostituée et un demi fou) de Hanna Mina, Hegrat al-senounou (la migration des hirondelles) de Heïdar Heïdar, Raehet al-qerfa (l’odeur de la cannelle) de Samar Yazbak, Zohour wa sara wa Narimane (Zohour, Sara et Narimane) de Khalil Soueilah, Manazel al-ghiyab (les demeures de l’absence) de Abir Asbar.

Louise Sarrant

Retour au sommaire

 




Equipe du journal électronique:
Equipe éditoriale: Névine Kamel- Howaïda Salah -Thérèse Joseph
Assistant technique: Karim Farouk
Webmaster: Samah Ziad

Droits de reproduction et de diffusion réservés. © AL-AHRAM Hebdo
Usage strictement personnel.
L'utilisateur du site reconnaît avoir pris connaissance de la Licence

de droits d'usage, en accepter et en respecter les dispositions.